UDGFI:sacrée journée!

udgfi2.jpgLes membres de l’union départementale des groupements forestiers de l’Isère se sont rendus ce jour dans le Grésivaudan, aux frontières de la Savoie et de l’Isère afin de participer à une journée d’étude.

Pilotés par le président de l’UDGFI, Jean Bernard, ils ont dans un premier temps découvert l’entreprise ECOTIM, située à la Rochette. Dans l’après-midi c’est au Cheylas, qu’ils étaient attendus, afin de visiter la scierie du bois du Dauphiné, la plus importante de l’Isère. Pour l’ensemble des participants, cette journée, même si elle est conviviale, est très importante. Jean-Bernard ” cette rencontre entre dans le cadre des journées d’information intergroupements, nous avons décidé d’en faire une par trimestre.
Ces rencontres ont, de plus, pour effet de créer des échanges entre sylviculteurs. De manière plus informelle et plus étendue que ce qu’on peut faire lors d’ un conseil d’administration”udgfi1.jpg.

La délégation a donc visité l’entreprise ECOTIM, entreprise créée en 2005, qui a pour principale mission l’utilisation du bois en aval par une charpenterie à commande numérique. Les sylviculteurs ont également découvert la scierie bois du Dauphiné, entreprise qui traite 700 m cube jour sur 230 jours. Des bois provenant, certes du Dauphiné, mais également de la région Rhône-Alpes, de la Bourgogne, du Morvan et du Massif central. Des bois travaillés qui repartent essentiellement vers l’Italie pour ce qui concerne le marché des poutres, vers le national, la Belgique et l’Italie pour le sciage.

Jean-Bernard retient de cette journée:”Il ne faut pas se voiler la face: l’évolution de la forêt, la compétitivité et l’utilisation des bois d’importation nous imposent à nous bouger, à faire quelque chose si l’on veut assurer des débouchés à nos bois. On se rend compte que les bois qualifiés mécaniquement permettent de réaliser au niveau architectural des structures très innovantes.

Les bois sur notre secteur sont prometteurs pour réaliser ce que nous demandent les architectes et les bureaux d’études.

La réussite passe par la mise en place sur le massif des produits plus élaborés. Une étape importante qui va passer obligatoirement par un engagement fort de l’aval, au niveau de l’interprofession, certes, mais également au niveau politique. Pour Jean Bernard, la scierie doit également jouer un rôle primordial dans ce schéma ” il s’agit du premier partenaire, de la première étape du parcours du bois après sa sortie de forêt. C’est donc un rouage éssentiel”.

udgfi3.jpg

En ce début d’automne, comment se comporte le bois?

Bien, on a eu des difficultés sur les chantiers durant cet été, car ce dernier a été plus arrosé que d’habitude. Au niveau des cours, ceux-ci sont à la hausse. Cela n’empêche qu’il faut rester vigilant, en particulier à propos du bois énergie par rapport au bois d’oeuvre.”
Cette journée s’est terminée par une rencontre conviviale organisée à la chambre d’agriculture de l’Isère. Les animateurs du dernier salon du bois étant remerciés pour leur dévouement. Chacun a pu découvrir un film retraçant l’événement.

Une journée bien remplie, on dira même une sacrée journée, pour les membres des 8 groupements forestiers de l’Isère.

Gilbert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page