Des corridors pour la faune sauvage

Le Conseil général de l’Isère a adopté aujourd’hui un projet de restauration des corridors biologiques du Grésivaudan (Voreppe, Pontcharra) visant à permettre à la faune sauvage de traverser sans risque les ouvrages autoroutiers et les voies ferrées et de passer, par exemple du massif de la Chartreuse à celui de Belledonne ou à celui du Vercors. Ces passages adaptés constituent, en outre, un gage de sécurité pour les automobilistes, à qui il arrive parfois d’entrer en collision avec ces animaux.

C’est Jean-François Noblet, conseiller technique Environnement au Conseil général qui, après avoir étudié longuement les flux de déplacement de la faune terrestre dans le Grésivaudan, est à l’origine de ce projet. Un projet qui bénéficie déjà d’une reconnaissance européenne: il est en effet désigné comme site pilote, le premier du genre, selon Serge Revel, rapporteur du dossier, par la Convention alpine.

Le Conseil général est désormais autorisé à mettre en oeuvre ce projet pour les années 2008 à 2013, à déposer un dossier d’un montant global avoisinant 8,5 millions d’euros au titre du Fonds européen de développement régional (FEDER) auprès de la Région Rhône-Alpes et de l’Agence de l’Eau. L’AREA, partenaire de l’opération, prendra la maîtrise d’ouvrage du passage supérieur sur l’A48 à hauteur de Voreppe ainsi que la modification des passages inférieurs ou supérieurs contenus dans le projet.

Gilbert

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