L’école et l’université bientôt au régime

Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, qui a commandé une expertise à l’INRA (lire l’article précédent) sur les enjeux de santé que représentent les fruits et légumes dans l’alimentation, a précisé sur le site du ministère, les actions qu’il comptait mettre en oeuvre, à la rentrée scolaire prochaine, pour inciter les jeunes générations à consommer davantage de fruits et légumes:

“Il y a des opérations de communication d’information sur la nécessité, pour sa propre santé, de consommer 5 fruits et légumes par jour. Et on voit bien dans notre pays, qu’il va falloir faire plus et différemment; en plus des opérations de communication je pense qu’il faut des actions. Je n’ai pas la science infuse, je ne vais pas les imposer; on va y travailler avec Interfel, l’ensemble des acteurs de l’interprofession, et avec d’autres partenaires comme les collectivités locales; une des actions, par exemple, c’est de voir comment dans l’année on peut mieux gérer les opérations de promotion avec la grande distribution. Ne pas toujours agir dans l’urgence – quand il y a un stock de pêches nectarines, essayer de dégager le stock dans l’urgence- mais essayer de gérer ça plus régulièrement sur l’année.

Les jeunes consomment quatre fois moins de fruits et légumes que leurs parents

“Une autre action, c’est celle que j’ai vue en Allemagne, hier encore, qui marche, c’est de réunir différents partenaires, collectivités locales, mutuelles, assurances, professionnels, producteurs, pour distribuer des fruits et légumes dans les écoles. C’est important d’agir avec et sur les jeunes puisqu’ils consomment beaucoup moins de fruits et légumes que leurs parents et grands-parents, quatre fois moins, donc c’est grave, et en même temps ils n’ont pas encore de mauvaises habitudes alimentaires, ils peuvent en changer.

Donc, on doit lancer de telles actions et je vais essayer, au moins dans certains départements et régions pilotes, volontaires, de faire ces distributions de fruits et légumes frais ou préparés, pour la prochaine rentrée scolaire. Et puis il y a aussi, les universités, les administrations, on va travailler concrètement avec tous ceux qui sont intéressés par cette question qui est bien sûr économique -derrière tout ça il y a des gens qui travaillent, et qui ont besoin d’être rémunérés de leur travail, mais aussi une question de société, et une question de santé publique”.

Gilbert

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