Carbone en stock dans les bois

Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, a mobilisé l’ensemble des acteurs de la filière forêt-bois en ouvrant des Assises de la forêt qui ont pour objectif de renforcer la production forestière en l’inscrivant dans une gestion durable, prenant en compte la biodiversité forestière et la gestion les risques. Le ministre a réuni cet après-midi, les membres du Conseil Supérieur de la Forêt, des Produits Forestiers et de la Transformation du Bois (CSFPFTB). Bernard Roman-Amat, directeur de l’ENGREF-Nancy, a rendu compte de la mission qui lui a été confiée par les ministres en charge de l’Agriculture et de l’Ecologie sur les conséquences pour la forêt du changement climatique. Jean-Marie Ballu, Ingénieur Général du GREF, a présenté le rapport sur la sous- exploitation de la forêt.
Michel Barnier a déclaré : « Le Grenelle a placé la filière au centre des enjeux qui nous permettront de relever le défi du changement climatique ».

La forêt stocke chaque année autant de CO² que le volume que l’on demande à nos industriels de réduire dans leurs émissions.

Le bois est une forme durable de stockage du carbone : il est nécessaire d’accroître sa part dans la construction. Un doublement de la consommation nécessite de trouver 9Mm3.

Le bois est indispensable, si l’on veut obtenir en 2020, 20 % d’énergie d’origine renouvelable. Pour atteindre cet objectif, nous aurons besoin de 12 Mm3 supplémentaires.

Sur la base des rapports qui lui ont été présentés, le ministre a retenu l’objectif de sortir de nos forêts, 21 Millions de m3 supplémentaires à moyen terme. Atteindre et traiter ce volume nécessite un engagement de tous les acteurs. Michel Barnier a précisé que de son point de vue « tous les acteurs étaient appelés à un vrai changement d’échelle dans leurs réflexions, leurs actions et leurs investissements d’autant plus qu’un autre challenge doit être relevé simultanément pour adapter la forêt au changement climatique ».

Les membres de la filière ont été invités par le ministre à réviser les outils d’actions et d’interventions existant et à en élaborer de nouveaux qui devront trouver place dans le projet de loi consécutif au Grenelle – environnement. A cet effet, trois groupes de travail ont été constitués, leur composition a été élargie à tous les acteurs concernés par le sujet. Deux réunions de chacun des groupes de travail sont programmées dans les prochains jours.

Gilbert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page