Une chatte atteinte de rage en Vendée

Une jeune chatte a été déclarée atteinte de rage le 23 novembre en Vendée, à Fontenay-le-Comte, à la suite d’analyses réalisées par l’Institut Pasteur. Le virus de la rage identifié indique que cette chatte a été contaminée par une chauve-souris.
Il s’agit du premier cas de contamination autochtone d’un carnivore depuis 1998. En revanche depuis 1989, 31 cas de rage ont été répertoriés chez des chauves-souris sur l’ensemble du territoire national.
En ce qui concerne la santé humaine, l’ensemble des personnes ayant été en contact avec ce chat atteint de rage ont été prises en charge par un centre antirabique et ont reçu un traitement antirabique préventif.
Concernant les animaux qui auraient pu entrer en contact avec cette chatte, stérilisée et sortant peu, des mesures de surveillance ont été mises en place dans un périmètre autour de son lieu de vie. Ces mesures s’appuient notamment sur un recensement et une identification des chiens et chats vivants à proximité immédiate.
Les propriétaires de ces animaux devront consulter immédiatement leur vétérinaire en cas de modification de comportement ou d’apparition de troubles quels qu’ils soient et ainsi qu’en cas de mort inexpliquée. La période estimée à risque pour les experts, en dehors de tout nouveau cas, est de 6 mois.
Suite à cet événement géré localement, il importe de rappeler les recommandations générales suivantes, applicables en tout lieu et en tout temps :

– tout chien ou chat ou autre carnivore ayant mordu ou griffé un homme ou un animal, doit être présenté à un vétérinaire par son propriétaire dans les 24 heures suivant la blessure. L’animal fait l’objet d’une surveillance sanitaire par le vétérinaire pendant 15 jours.

– en cas de morsure, il faut immédiatement nettoyer la plaie avec de l’eau et du savon de Marseille, rincer abondamment et appliquer une solution antiseptique. Il est indispensable de consulter rapidement un médecin, qui pourra selon le contexte orienter la personne mordue vers un centre antirabique.

Il convient de souligner l’efficacité du traitement préventif de la rage humaine et de rappeler que l’ensemble de ces mesures de précaution ont permis d’éviter tout cas de rage humaine contractée sur le territoire de la France continentale depuis 1924.
Il est rappelé qu’il ne faut pas manipuler les animaux sauvages surtout lorsqu’ils sont trouvés malades ou blessés. Il est recommandé, dans ce cas, de contacter le centre de sauvegarde de la faune sauvage le plus proche.(1)
Par ailleurs, toutes les espèces de chauves-souris représentées sur le territoire national sont protégées. Leur capture, leur destruction ainsi que celle de leur milieu de vie restent donc interdites.

(1) le site de ces centres région par région : www.uncs.org.

source: ministère de l’Agriculture

Gilbert

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