Le budget de l’Isère en 2008

C’est un budget global de 4 708 467 € qui a été affecté à l’agriculture par les 58 conseillers généraux de l’Isère réunis en décembre à l’occasion du vote du budget primitif 2008. Le budget de l’agriculture, présenté par Christian Nucci, est en lègère baisse par rapport au précédent. Le soutien à l’installation des jeunes agriculteurs et la transmission des exploitations restent une action transversale de la politique agricole du Département (voir la 3e charte départementale -2007/2012- signée à Beaucroissant). Dans ce domaine, les actions programmées pour 2008 sont axées autour de trois priorités :

– installation des jeunes agriculteurs sur des projets d’exploitations sources de valeur ajoutée et vallorisant le potentiel du territoire

– transmission des exploitations (foncier et/ou bâtiment)

– amélioration des conditions de travail et de vie sur l’exploitation (accès aux services de remplacement)

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Le rapport de Christian Nucci (ci-dessus) liste quatre nouveaux défis à relever: le défi alimentaire sécurité, traçabilité, qualité), le défi environnemental (systèmes d’exploitation écologiques), le défi énergétique (économie de charge d’exploitation, nouveaux débouchés), le défi de la croissance territoriale à toutes ses échelles et en équilibre avec les dynamiques urbaines.

Le budget 2008 est réparti entre les trois programmes d’action suivants:

1/ 1 652 767 € au titre du programme “actions agricoles et rurales” se décomposant ainsi:

* aide aux organismes: 1 350 767 €

* études dans le milieu rural: 74 000 €

* plantations truffières: 8000 €

* aides aux coopératives agricoles: 220 000 €

2/ 2 583 500 € en faveur des “aides aux agriculteurs” se décomposant ainsi:

* bâtiments d’élevage: 720 000 €

* protection des eaux: 28 000 €

*PEZMA: 301 500 €

*Installation: 210 000 €

*calamités agricoles: 540 000 €

*qualité des produits: 60 000 €

*prophylaxie animale: 364 000 €

*amélioration pastorale: 360 000 €

3/ 472 000 € pour “l’aménagement foncier”

La loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux a notamment décentralisé les opérations d’aménagement foncier agricole et forestier aux Départements. Ceux-ci ont également la possibilité de mettre en oeuvre une politique de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains (délimitation du périmètre, droit de préemption, programme d’actions).

Pour rappel, 64% du produit agricole sont réalisés dans des communes sous influence urbaine. La perte de terres agricoles est évaluée à 1184 ha /an soit 22 exploitations dites “professionnelles”.

Gilbert

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