Sans le soutien de la Chambre d’agriculture

Le président de la Chambre d’agriculture de l’Isère a reçu les membres de l’association de défense de l’abattoir de La Côte St André.

Parmi ces derniers Claude Rey, éleveur de charolais, installé dans la plaine de Bièvre, apporteur de bêtes à l’abattoir de La Côte.

On nous a signifié que la Chambre d’agriculture avait pris acte de la décision du Conseil général de ne garder qu’un abattoir en Isère et par conséquent de fermer La Côte; que le bureau de la Chambre d’agriculture se ralliait à cette décision et de fait qu’ elle ne bougerait pas et se désolidariserait de nos éventuelles actions. Par contre, elle serait prête à étudier une aide, au niveau logistique, en ce qui concerne le transport des animaux sur Grenoble et le retour des carcasses.”

L‘association a pris acte mais ne baisse pas les bras.

“Loin de là. On craint en effet qu’il ne s’agisse que d’une étape et que Grenoble ferme ses portes, à moyen terme. Nous sommes d’autant plus déçus qu’on annonçait la fermeture de l’abattoir de Chambéry. Cela aurait augmenté les apports sur Grenoble; or aux dernières nouvelles, cet abattoir serait conservé et même modernisé. Je pense également qu’il est utopique d’ imaginer que le tonnage de bêtes abattues à La Côte-St-André se reporte intégralement sur Grenoble. Pour bon nombre d’entre nous, Bourg-en-Bresse, Romans, c’est plus pratique!”

L‘association poursuivra donc ses actions, “sans le soutien de la Chambre. La prochaine étape sera de répertorier les éventuels particuliers, bouchers… et étudier avec eux les différentes possibilités à analyser pour garder un centre de tuerie sur La Côte. On exige également de voir de plus près les études qui ont été faites à propos d’un éventuel nouveau centre d’abattage et on espère, bien entendu, être reçus par le président du Conseil général.”


Gilbert

3 thoughts on “Sans le soutien de la Chambre d’agriculture

  1. Pour la bonne compréhension du débat, il serait utile que la chambre d’agriculture de l’Isère explique clairement pourquoi elle cautionne cette décision qui va à l’encontre de la profession agricole.

  2. Pourquoi les gens parlent de Romans et Bourg-en-bresse et jamais de l’abattoir de Corbas qui est dans le Rhône mais à la limite avec le nord isère? Il est quand-même nettement plus proche que Bourg. Si c’est pour son caractère privé, il faut savoir que les éleveurs et les bouchers sont acceptés, certains viennent d’ailleurs du département de l’isère! Des marchands de bestiaux de Viriville vont même fréquemment là-bas!

  3. Le souci premier est de conserver l’abattoir de La Côte et surtout un abattoir public en Isère, lire le compte rendu de l’AG du comité de soutien, il est plein d’infos interéssantes

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