Panier de la ménagère: l’analyse de “Familles rurales”

Les résultats 2007 de l’Observatoire des prix réalisé par “Familles Rurales” mettent en évidence un ralentissement dans la hausse des prix par rapport à l’année 2006. Si cette augmentation est mesurée, elle reste contrastée. Les produits « 1er prix » constituent la première cible pour les distributeurs.

Les prix évoluent différemment selon :
-le type d’enseigne : les hausses sont plus élevées dans les hypermarchés (jusqu’à 8 % d’augmentation pour les produits « 1er prix ») que dans les supermarchés.
-le département : le Finistère est le département où les prix des panels sont les plus élevés. Le Nord se distingue sur le panel « 1er prix » avec un prix moyen largement supérieur aux autres départements. Les écarts entre départements se creusent depuis 2006. Sur le panel « marques de distributeurs », une différence de plus de 40 € est constatée entre les départements. Le prix moyen du panel « grandes marques » varie d’environ 26 € entre le Finistère et les Landes. 18 départements se situent dans une fourchette de prix de 12 euros : entre 155 et 167 €. L’Isère et la Drôme se situent parmi les départements les plus chers, dans ce domaine, avec respectivement 173,57 € et 171,81€.

Les famille modestes sont les plus touchées
Les produits MDD -marques de distributeurs- (entre 2 et 4 % d’augmentation en 2007) et « 1er prix » ( jusqu’à 8 % d’augmentation en 2007) vendus dans les hypermarchés tirent l’évolution des prix vers le haut. Les familles modestes, nombreuses, fragiles sont les premières touchées. Ce constat est renforcé par deux observations :
-la hausse annoncée des produits laitiers s’est répercutée, en premier lieu, sur les produits laitiers « 1er prix » (jusqu’à + 6%).
-l’augmentation des cours du blé s’est traduit en 2007 par des hausses du prix des pâtes, surtout sur les pâtes « 1er prix » ( entre 6 et 27 %).

L’Observatoire montre que les consommateurs les plus pauvres, qui achètent des produits « 1er prix » ou MDD, connaissent en priorité une dégradation de leur pouvoir d’achat. Un encadrement des prix pour ces deux catégories de produits est à envisager afin de les protéger.

Gilbert

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