Destruction de trois parcelles expérimentales

Trois parcelles expérimentales de maïs ont été détruites dans le Gers en deux communes différentes dans la nuit du 29 au 30 juin. Ces parcelles faisaient partie des essais menés par les firmes Pioneer et Syngenta (commune de Condom) et Monsanto (commune de Mauroux). Elles concernaient des variétés résistantes aux insectes et/ou tolérantes à un herbicide.
Michel Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, et Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche condamnent avec la plus grande  fermeté ces actes contraires à l’Etat de droit et au principe du respect de la propriété privée. Pour les deux ministres, ces destructions d’essais, qui visaient à tester de nouveaux OGM, affaiblissent de manière irresponsable notre capacité de recherche..
Les expérimentations d’OGM sont pratiquées dans un cadre étroitement réglementé, nécessitant une autorisation fondée sur l’évaluation scientifique des risques sanitaires et environnementaux. Seule la culture d’essais à des fins de recherche est actuellement autorisée en France. A la suite du Grenelle de l’environnement, la loi sur les OGM, publiée au Journal Officiel du 26 juin 2008,  prévoit de nouvelles règles de sanctions pénales qui sont d’application immédiate et qui peuvent aller, jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende dans le cas de destruction de parcelles expérimentales.

Gilbert

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