Abattoir de Grenoble-Le Fontanil: André Vallini s’explique

Lors de cette grand’messe du monde rural qu’est la Beaucroissant, la visite des élus est toujours un moment animé et attendu. C’est l’occasion d’un échange entre les professionnels, leurs représentants dans les instances agricoles et les élus en charge de la politique du département. Sur l’espace Agrivillage, après un petit sketch original à l’initiative des Jeunes agriculteurs, Jean Robin-Brosse, président de la FDSEA a pu donner son analyse et plaider en faveur du revenu des exploitants agricoles.

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Sur l’Espace Agrivillage, Jean Robin-Brosse, président de la FDSEA, prend la parole devant André Vallini et Christian Nucci

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Sur le ring des éleveurs du Charolais, présenté aux élus par Maurice Perron, président du syndicat des éleveurs de Charolais Sud-Est

Pour sa part, André Vallini, président du Conseil général de l’Isère, est revenu sur la décision “réaliste”,  de fermeture de l’abattoir de La Côte-Saint-André. Une décision qu’il justifie ainsi: “Le choix entre une absence de décision qui aurait à terme conduit à la fermeture de tous les abattoirs isérois, ou de maintenir un unique abattoir en Isère, adapté au volume à traiter (pour mémoire, un abattoir breton a la capacité de traitement de 31 abattoirs de Rhône-Alpes réunis). Le choix de l’abattoir le plus adapté pour assurer ce service en Isère: celui de Grenoble-Le Fontanil, dont la capacité de traitement (10 000t) correspond aux besoins et qui nécessite des investissements inférieurs à la construction d’un outil neuf; et de se donner les moyens d’assurer sa pérennité dans le cadre d’un syndicat mixte”.

Mais le Département, par la voix de son président, affirme qu’il n’abandonne pas pour autant La Côte-Saint-André: “Il a financé à hauteur de 50% (214 000€) la charge de l’emprunt contacté par la Communauté de communes en 2006, il soutiendra le “pôle d’excellence rural chanvre industriel” du pays de Bièvre Valloire qui permettra d’implanter une nouvelle entreprise sur le territoire, il accompagnera les éleveurs du Nord-Isère en les incitant financièrement à se regrouper en organisation d’éleveurs, et à s’équiper en matériel nécessaire à la continuité de leur activité de vente directe dans le cadre de démarches collectives”.

Un seul candidat à la gestion de l’abattoir

En ce qui concerne l’abattoir de Grenoble-Le Fontanil, au 29 août 2008, date limite de dépôt de dossier de candidature pour assurer la gestion de l’abattoir de Grenoble, une seule candidature a été déposée, celle de la société Abag. La commission de délégation de service public doit se réunir aujourd’hui pour l’examiner.

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Gilbert

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