Fruits et légumes frais pour les écoliers à la rentrée

La Commission européenne se félicite de l’accord politique intervenu aujourd’hui au sein du Conseil «Agriculture» sur sa proposition relative à un programme à l’échelle de l’Union européenne en vue de la distribution de fruits et légumes aux écoliers. Les fonds européens, d’un montant de 90 millions € par an, permettront d’acheter et de distribuer des fruits et légumes frais dans les écoles et seront complétés par des fonds nationaux et privés dans les États membres qui ont choisi de participer au programme.

Le programme en faveur de la consommation de fruits à l’école vise à encourager les bonnes habitudes alimentaires chez les jeunes, qui selon les études, restent ensuite généralement acquises. Outre la distribution de fruits et légumes à un groupe cible d’écoliers, le programme exigera de la part des États membres participants l’élaboration de stratégies, y compris des initiatives en matière d’éducation et de sensibilisation et le partage des meilleures pratiques.

Selon les estimations, 22 millions d’enfants dans l’Union européenne présentent une surcharge pondérale. Plus de 5 millions d’entre eux sont obèses, et ce chiffre devrait augmenter de 400 000 chaque année. Une meilleure alimentation peut jouer un rôle important dans la lutte contre ce problème. Le programme démarrera au début de l’année scolaire 2009-2010.

La Commission met donc sur la table 90 millions € par an pour la distribution de fruits et légumes dans les écoles. Les gouvernements auront le choix de participer ou non. Les programmes seront cofinancés à raison de 50 %, ou de 75 % dans les régions dites «de convergence», où le PIB par habitant est particulièrement faible, et dans les régions ultrapériphériques.

Les États membres peuvent, s’ils le souhaitent, imposer une contribution obligatoire des parents. Cet argent ne pourra pas servir à remplacer le financement national existant, mais permettra d’encourager des activités supplémentaires, en relation avec les programmes existants, ou totalement nouvelles. Les États membres pourront bien entendu ajouter des fonds supplémentaires s’ils le souhaitent.

Les autorités nationales seront tenues d’élaborer une stratégie, en liaison avec les autorités publiques chargées de la santé et de l’éducation et en association avec l’industrie et les parties intéressées, stratégie qui sera bien entendu adaptée aux préférences nationales.

Gilbert

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