Les agriculteurs algériens n’ont plus de dettes

Relancée depuis 2000 à travers un plan national de développement, l’agriculture algérienne a enregistré une croissance moyenne annuelle de 6%. L’Etat algérien met tout en jeu pour transformer l’essai et consolider le rôle moteur de ce secteur d’activité. C’est l’équivalent d’un plan Marshall  qu’a annoncé hier à Biskra le président Bouteflika à l’occasion de la Conférence nationale de l’Agriculture. Outre un programme d’investissement conséquent dans l’objectif de produire plus et mieux, le chef de l’Etat a effacé la dette de tous les exploitants agricoles.

Comme le rapporte Continental News, Abdelaziz Bouteflika a déclaré :

«Dans le but d’encourager le monde agricole à fournir l’effort intense attendu de lui pour moderniser l’activité et augmenter ses diverses productions, j’annonce que l’Etat a décidé d’effacer la totalité de la dette des agriculteurs et des éleveurs qui s’élève actuellement à 41 milliards DA ».

Le chef de l’Etat a même précisé que « cette dette sera rachetée par le Trésor public et de ce fait, les banques doivent cesser, dès ce jour, toute démarche pour le recouvrement de leurs créances auprès des agriculteurs et des éleveurs ». En contrepartie à ce qu’il a qualifié de « sacrifice important », le pays attend « un saut qualitatif dans le développement de l’agriculture, qui nécessitera la mobilisation d’un concours financier de l’Etat de près de 200 milliards de DA, soit près de 3 milliards de dollars par année ».

Le président de la République a estimé que « cet effort que le pays entend engager est de nature à générer des résultats majeurs pour l’ensemble de l’économie nationale et pour la vie de tous les citoyens ». Tout en sollicitant le concours de tous et une plus grande rigueur dans l’utilisation de ces importantes ressources financières, le chef de l’Etat a invité le gouvernement à mettre à niveau les capacités et les méthodes de travail de l’administration chargée de l’agriculture, afin d’accompagner ce renouveau agricole ».

Gilbert

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