Pont-de-Claix: des taux de dioxines atypiques

La préfecture de l’Isère a été informée des résultats d’une campagne de mesures des niveaux de dioxines et métaux lourds dans l’air et les retombées atmosphériques sur le site chimique de Pont-de-Claix. Cette campagne été effectuée en 2008 par l’ASsociation pour le COntrôle et la Préservation de l’Air dans la Région Grenobloise (ASCOPARG) dans le cadre d’un programme de surveillance de l’impact des installations classées pour l’environnement.

Les résultats de cette campagne examinés le 17 mars dernier au cours d’une réunion de travail entre la DRIRE, la DDASS, les industriels de la plateforme de Pont-de-Claix et l’ASCOPARG, font apparaître des valeurs atypiques concernant les dioxines . Les taux relevés ne présentent pas de risque pour l’exposition par inhalation. La voie d’exposition majoritaire pour ces composés étant l’ingestion de corps gras (lait ,oeufs ..) contaminés, des investigations complémentaires doivent être menées afin d’apprécier si cette voie d’exposition peut présenter des risques pour la santé des riverains.

Ces investigations seront engagées dans le cadre d’une concertation mise en place par le préfet et associant notamment les représentants des services de l’Etat, l’ASCOPARG, les élus des communes concernées, le comité Hygiène Sécurité Environnement de la plateforme représentant les industriels et leurs salariés.

Les maires des communes de Pont-de-Claix et Echirolles ont été informés le 23 mars au cours d’une première réunion de travail de ce groupe de concertation. L’objet est de réaliser des études et analyses complémentaires sur les sols, premier maillon de la chaîne alimentaire, à l’intérieur et à l’extérieur de la plate-forme pour compléter les résultats des premières campagnes de l’Ascoparg et pour détecter l’origine de cette pollution non imputable au fonctionnement actuel de l’installation suivie.

Des informations seront régulièrement diffusées, notamment à l’attention des riverains, sur l’avancement des résultats des investigations .

Dans l’attente, il a été demandé aux industriels installés sur le site de suspendre les travaux sur les sols ainsi que les démantèlements d’installations jusqu’à ce que le phénomène soit clairement circonscrit  ;  les productions actuelles de la plateforme n’étant pas à même de produire la dioxine identifiée.

Gilbert

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