Les JA pas d’accord pour le photovoltaïque en plein champ

Des panneaux photovoltaïques sur les toitures, d’accord. Mais en plein champ, non! C’est en résumé la position des JA qui expriment leurs inquiétudes face au projet du ministère de l’Ecologie, de développer des centrales photovoltaïques sur le territoire français. Ils estiment qu’un tel projet serait de nature à consommer outre-mesure du foncier agricole, déjà bien entamé.

Pour les JA, “le gouvernement n’est plus à un paradoxe près ! Le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire vient en effet de lancer un appel d’offre pour le développement de centrales photovoltaïques en France. Ce projet prévoit d’ici 2020 la production de 5400 MW, qui, s’ils étaient produits uniquement par des centrales photovoltaïques au sol, nécessiteraient l’occupation de 15 000 hectares de sol dédiés ! ”

Les jA poursuivent: “Conscient de l’enjeu des énergies alternatives et du développement durable, notre syndicat  encourage depuis longtemps le déploiement des énergies renouvelables au sein des exploitations agricoles. Or, dans le cas du plan présenté par le ministère, et dans le cas de l’inauguration ce jour du parc solaire de Vinon-sur-Verdon, l’installation de panneaux photovoltaïques en plein champ (et non pas sur les toitures)  se substitue aux activités de productions agricoles et freine l’installation en détournant durablement l’usage des terres”.

Réserver les panneaux photovoltaïques aux toitures

La consommation de foncier agricole est un problème majeur en France et cette tendance ne fera que s’accentuer avec l’encouragement des telles pratiques.
Jeunes Agriculteurs veut rappeler que les toitures des bâtiments, notamment agricoles, offrent des possibilités de développement de production d’énergie photovoltaïque très importantes avec un impact limité sur les paysages et sans nuire aux activités de production agricole. « La priorité à l’intégration du photovoltaïque au bâtiment doit devenir une exclusivité dans la mesure où les surfaces disponibles sont largement suffisantes pour couvrir les objectifs poursuivis. » explique William Villeneuve, président de Jeunes Agriculteurs : « Au  final, cette initiative zélée et peu réfléchie sacrifie tout simplement des terres agricoles viables, menaçant ainsi le renouvellement des générations en agriculture. »

Gilbert

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