L’objectif prioritaire pour le Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, est de faire en sorte que le plan soit mis en application le plus rapidement possible. « Nous n’avons pas un jour à perdre pour que ces aides arrivent aux exploitants. Elles devront toucher en priorité les agriculteurs qui ont été le plus frappés par la crise en 2009 ».
Un médiateur du crédit sera également nommé, pour lever les difficultés auxquelles les agriculteurs pourraient être confrontés lors des discussions avec les banques.
« Ce plan n’est pas la fin de l’histoire »
Pour dissiper tout doute, Bruno Le Maire a assuré que les mesures proposées par le plan de soutien à l’agriculture étaient conformes aux règles européennes, et qu’il était en discussion avec la Commission pour répondre aux interrogations légitimes de celle-ci.
Le projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche tout d’abord, qui sera déposé avant la fin du mois de décembre sur le bureau du Parlement. Son but sera de donner un nouvel élan aux différentes filières grâce à plusieurs mesures structurelles.
Le début des travaux sur la réforme de la Politique Agricole Commune, ensuite, qui représente un enjeu majeur. « Nous avons besoin de nous engager très vite, dans les meilleurs délais possibles, dans cette réflexion sur l’avenir de la PAC pour que les intérêts français soient bien défendus dans le cadre de cette réforme » a déclaré le ministre.
« Une incitation supplémentaire à tenir le cap de la régulation »
Saluant ces deux nouvelles, Bruno Le Maire a déclaré y voir « une incitation supplémentaire à tenir le cap de la régulation européenne des marchés agricoles et à accélérer nos travaux aussi bien à l’échelle nationale qu’à l’échelle européenne ».