Photovoltaïque au sol: un danger pour le foncier agricole

Le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer a publié en date du 14 janvier 2010 un arrêté fixant à la baisse les tarifs d’achat de l’électricité d’origine photovoltaïque alors même qu’il encourage le développement des énergies renouvelables dans le cadre de la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement.

L’écart entre le prix d’achat de l’électricité produite par les centrales photovoltaïques au sol et les installations sur les toitures des bâtiments a été considérablement réduit.  Pour les  JA, cet arrêté favorise  le développement du photovoltaïque au sol.

« C’est un danger de réduire la différence entre le prix du photovoltaïque au sol et  sur les bâtiments, cela entrainera une spéculation foncière et privera à terme les jeunes de leur principal outil de production, la terre » a déclaré William Villeneuve, président de Jeunes Agriculteurs.

Cet arrêté remet en cause l’acte de production et l’installation même des jeunes.  Jeunes Agriculteurs est contre l’artificialisation des terres, pour la préservation du foncier agricole et pour le maintien de l’agriculture en France.  Ces volontés font d’ailleurs parti des objectifs du projet de Loi de Modernisation de l’Agriculture et de la Pêche.

JA défend une politique qui incite les jeunes agriculteurs d’aujourd’hui et de demain à mettre en place des projets de développement durable compatibles avec l’activité de production agricole.  N’était-ce pas la volonté de Nicolas Sarkozy dans la présentation de ses vœux de nouvelle année au monde rural le 14 janvier 2010?

“Cet arrêté va à l’encontre même des démarches incitant les jeunes à développer des exploitations durables.  Encore un double discours !”, concluent les JA.

Gilbert

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