La trufficulture isèroise: réalité écologique, économique

L’assemblée générale du syndicat des trufficulteurs a mobilisé. Pour preuve, Charles Galvin, vice président du Conseil général en charge de la forêt et de la montagne et Eliane Giraud, vice présidente du Conseil régional en charge de l’agriculture ont assisté aux travaux de cette importante réunion.

Ils ont entendu les propos du président Paul Chamard-Bois et ont tenu à apporter leur soutien à cette activité qui a de nombreux atouts.

Charles Galvin: “Très impliqué au sein de la filière bois,  je peux dire que la trufficulture a un aspect intéressant au niveau environnemental et économique. Votre syndicat a raison de vouloir valoriser cette production et le Conseil général est attentif à l’activité de la filière. Il apporte une aide à la plantation.  C’est un succès mais c’est sans doute insuffisant. Le message est bien compris, la présence d’un animateur est indispensable. On va trouver des solutions .”

Eliane Giraud: “L’activité trufficole est inscrite dans la charte du Parc de Chartreuse ( elle en est la présidente). Elle est un formidable outil contre l ‘extension de la friche. Il faut tisser des liens entre la production et les autre acteurs de la filière, les restaurateurs en particulier.”

Elle s’est félicitée de la sortie de la deuxième édition du guide  “Rhône-Alpes: le pays des truffes”. Elle a précisé que la région continuerait à accompagner toutes actions liées à la trufficulture.

Pour en revenir à la Chartreuse, elle a rassuré le syndicat: “Le technicien CRPF est parti, nous sommes en période de recrutement. Tout va très vite rentrer dans l’ordre. “

Comme Charles Galvin, elle a conscience que la trufficulture départementale a besoin de se développer: “C’est une vraie réalité écologique, économique, qui a un avenir.”

Propos qui ont conquis la salle.


Gilbert

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