Construction bois: que veulent les donneurs d’ordre?

Cela s’est fait à travers une intervention de  Raphaël D’onoforio, gérant d’ER2I et Joël Zoppé, président de BHP.

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Près de 90 personnes ont assisté à l’AG de l’AFTBM.

ER2I, société d’ingénierie de la construction est toujours à l’affût des évolutions techniques et des tendances sociales. Il était donc logique de la retrouver lors de l’assemblée générale de L’AFTBM pour préciser son besoin d’un matériau bois cadré techniquement et labellisé pour les études de projets qu’elle réalise.

Cette société fait exemple de par sa croissance exceptionnelle dans son secteur. Elle fait partie du trio de tête des entreprises à plus forte croissance pour la région Rhône-Alpes en 2008. C’est pourquoi lorsqu’elle s’intéresse à un projet novateur sur la caractérisation du matériau bois comme le projet de Saint-Michel-les-Portes, porté par l’association BHP (Bois Hautes Performances), elle est à prendre au sérieux.

Les donneurs d’ordres des projets de construction ont besoin d’être à la mode. Les projets doivent s’intégrer dans les contraintes environnementales actuelles et de développement durable. Le matériau bois pour la construction répond parfaitement à cette demande avec la particularité d’être un stockeur de carbone. Les besoins technique sont strictes : bois sec (hygrométrie <20%), raboté, qualifié mécaniquement par mesures physiques, traité biologiquement et labellisé a minima.

C’est pourquoi il faut que le projet de Saint-Michel-Les-Portes puisse répondre à l’ensemble de ces contraintes tout en assurant une diversité pour répondre à un maximum de demandes comme celles des industriels ou des distributeurs. Ces derniers sont demandeurs en bois massif et en particulier sur du duo ou trio (collage en 2 ou 3 éléments permettant une stabilité dimensionnelles). Le mot d’ordre est qu’aujourd’hui il ne faut pas vendre du bois mais une solution bois.

Ce sont entre autres les Normes Européennes et les besoins architecturaux de plus en plus sévères qui imposent ces besoins. Il faut donc être capable de produire et d’exploiter nos forêt locales, à l’instar des pays du nord qui l’on déjà comprit et qui dominent ce marché spécifique. ER2I dans son rôle de prescripteur de matériau à besoin d’identifier des unités de production comme celle promise à Saint Michel les Portes.

Hormis l’aspect technique et promotionnel sur des projets de construction, une telle unité est un moteur social en terme de création et de maintient d’emploi locaux. C’est aussi un facteur de développement économique indéniable et de valorisation de la matière première qu’est le bois sur notre territoire.

Il n’y a pas de doute possible, c’est par de tel projet que la filière construction exploitera les Forêts Françaises. Attention cependant à un piège évident, comme le précisent Raphaël D’onoforio gérant d’ER2I et Joël Zoppé, président de BHP, il faut des projets globaux, duplicables et à taille humaine, sinon la rentabilité économique par rapport aux importations n’est pas assurée.

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Gilbert

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