Les producteurs de lait vont visiter les magasins….

L’année 2009 a été très difficile pour le secteur laitier francais. Seul une maitrise drastique des volumes a permis aux producteurs français de maintenir un prix, certes insuffisants, mais plus élevés que nos voisins européens. Aujourd’hui que la conjoncture se montre plus favorable et que les producteurs peuvent décemment attendre des hausses de prix, les grands industriels laitiers Lactalis, Bongrain et Bel,, avec en tête de file Lactalis, jouent la provocation.

Demander l’alignement du prix français sur le prix allemand revient à dénoncer les accords interprofessionnels signés en juin 2009. Ce changement de cap sonne comme le refus de prendre en compte les efforts des producteurs pour maitriser la production au niveau français.

Les entreprises ont une attitude impossible. Elles vantent en permanence la réactivité du marché… pour ne pas se l’appliquer dans un contexte favorable aux producteurs.

Mais la provocation ne restera pas sans réponse !  Si Lactalis, Bongrain et Bel s’obstinent à refuser d’acter une hausse des prix conforme aux tendances des marchés (+11.1%) dans les jours qui viennent, les producteurs sauront agir pour expliquer aux consommateurs sa stratégie. Ces 3 industriels  visent le profit à tout prix,  même si le cet objectif passe par l’affaiblissement et la disparition des producteurs français.

A compter de ce jour, à l’initiative de la FRSEA, de la FRL et des Jeunes Agriculteurs les producteurs demandent aux grandes surfaces le retrait immédiat des produits Camembert Président (Lactalis), Caprice des Dieux (Bongrain) et Vache qui rit (Bel).

A compter du 30 juillet 2010, les producteurs rendront visite à tous les magasins de la région Rhône Alpes pour appeler les consommateurs et les distributeurs au boycott des produits Camembert Président (Lactalis), Caprice des Dieux (Bongrain) et Vache qui rit (Bel).

Gageons que ce délai permette à ces 3 industriels  de revenir sur leur proposition et d’accepter l’application des tendances dès  le troisième trimestre 2010.

Gilbert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page