PAQUET QUALITE: réaction de la FNSEA

La Commission Européenne a présenté le 10 décembre 2010, ses propositions d’évolutions en matière de politique européenne de la qualité des produits agricoles et agroalimentaires. Même si certaines avancées sont à noter (maintien du double AOP/IGP, prise en compte des spécificités vins et alcools, reconnaissance des porteurs de projets…), le compte n’y est pas !
La FNSEA partage avec la Commission Européenne les mêmes constats autour de la qualité des produits agricoles et agroalimentaires européens et sur le besoin de clarté nécessaire pour le consommateur et le producteur. Cependant, certaines des évolutions proposées ne sont pas à la hauteur des enjeux.

L’origine : enjeu majeur pour nos productions

Le consommateur a, bien évidement, le droit de savoir d’où est originaire (lieu d’élevage ou de récolte) la matière première de tous produits qu’il consomme. Cela lui permet de pouvoir exercer son libre choix et, en particulier, par son acte d’achat, de soutenir les efforts de nos filières nationales. C’est donc un enjeu majeur pour l’agriculture et l’agro-alimentaire. La FNSEA ne peut
se satisfaire de la proposition actuelle de la Commission, traitant au cas par cas le sujet…

L’IGP doit rester une démarche de filière pour l’avenir de nos territoires !

La proposition de la Commission entérine un système à deux vitesses pour les IGP où il n’est pas obligatoire de zoner l’origine géographique de la matière première des produits transformés. Ainsi certains acteurs pourront dès lors s’approprier la notoriété, la reconnaissance et le savoir-faire d’une filière à leur seul profit. Comment peut-on en effet justifier cela au nom de la clarification
du système ? Quelle clarté pour le consommateur si un produit IGP est obtenu à partir d’une matière première d’origine inconnue ? Cette nouvelle approche est inacceptable !

La montagne, nous on y croit !

Pour la FNSEA, il est essentiel de favoriser le développement d’une économie montagnarde, basée sur une agriculture vivante, créatrice de richesses au niveau local et valorisée par des produits identifiés. L’identification claire des produits de montagne est la base d’une agriculture locale durable, ancrée dans un monde moderne d’échanges, tout en donnant aux acteurs les outils de leurs
développements ; une agriculture maîtrisée par l’homme, au service des hommes. Pourquoi alors attendre ?…

Gilbert

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