Une visite au goût amer

La Fédération des Acteurs Ruraux accompagnée de la FDSEA26 et de la FDO26 ont étés reçues par Madame Kosciusko-Morizet lors de la journée que cette dernière a passé dans le Vercors le 3 février. Le résultat de cette rencontre est décevant selon les participants à cette rencontre.

Voici le communiqué de la Fédération des Acteurs Ruraux.

“La FAR accompagnée de la FDSEA26 et de la FDO26 ont étés reçues par Madame Kosciusko-Morizet lors de la journée que cette dernière a passé dans le Vercors le 3 février. Cette visite se déroulait sur un fond de polémique par rapport à sa présence au Camp Vannier que certains accusent de fonctionner dans l’illégalité.

Pour les éleveurs qui constituent notre base, c’était avant tout une provocation que de venir chez l’un des plus célèbres promoteurs du loup, et ce dans un secteur où la survie des  exploitations et la pérennité de l’élevage extensif sont remis en cause par la prédation.

Compte tenu de cette situation et  de la décision de boycott des groupes de travail loup prise le 13 Décembre 2010, nous espérions que Madame le Ministre puisse nous annoncer enfin des mesures fortes et efficaces principalement pour établir une nouvelle façon de gérer le dossier. Notamment, en apportant des réponses et des propositions concrètes concernant la régulation et les prélèvements systématiquement attaqués au tribunal administratif et jamais appliqués.

Au contraire Madame le Ministre s’est contentée à rappeler la nature protégée du loup, et a invité les structures à se réunir à nouveaux au groupe national loup.
Paradoxalement, elle a été plus compréhensive avec la structure de Monsieur Vannier, déclarant qu’il fallait qu’il soit fait remède aux libertés qui ont été prises avec les procédures et que « en même temps l’environnement c’est aussi plus que le respect de la loi c’est une passion »

Doit-on comprendre que, puisque nous vivons une passion pour notre métier, nous pouvons prendre quelques libertés avec la loi et qu’il sera toujours temps de demander des protocoles de prélèvements après les avoir appliqué.

Cette visite laisse un goût amer dans nos campagnes et les éleveurs s’interrogent sur la suite à  donner, ne sachant plus comment se faire entendre.”

Gilbert

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