Pour une nouvelle vision du foncier

Au terme d’une année de réflexions et partages avec les acteurs du monde agricole et industriel, la SAF-agriculteurs de France publie en juin 2011 un rapport (1) et des préconisations pour envisager différemment les enjeux du foncier agricole et anticiper les mutations profondes de l’agriculture française.

La terre agricole représente un patrimoine culturel et financier, soumis aujourd’hui à de nombreuses pressions tant environnementales, politiques, économiques, que sociologiques et affectives. Ces pressions contribuent au renchérissement du prix des terres et impliquent une évolution de la stratégie foncière des entreprises agricoles françaises.
Partant du constat que l’enjeu des surfaces agricoles, en France, n’a pas ou peu fait l’objet de réflexion stratégique et que ce sujet devient crucial dans la compétitivité des entreprises agricoles, la SAF, think tank agricole, a mené un cycle de réflexion 2010-2011 sur le thème « Agriculture, Foncier et Territoires ».

« Ce travail de réflexion et propositions a associé agriculteurs, entreprises, conseils, administrations et acteurs du monde agricole pour aboutir à une nouvelle approche de la thématique foncière au bénéfice du dynamisme et de la performance de nos entreprises agricoles » souligne Laurent Klein, Président de la SAF.

Au terme de ce cycle, la SAF propose des approches et outils innovants dans un rapport publié et disponible à l’issue de son Assemblée générale le 16 juin prochain.

Faciliter l’accès au foncier

Pour engager ce changement de perception nécessaire sur la terre agricole, la SAF souhaite ainsi faciliter et préserver l’accès au foncier pour les chefs d’entreprise agricole par plusieurs mesures détaillées.

Parmi celles ci, l’accès facilité à des fonds pour développer les capacités d’investissement sur le foncier, la mise en place de modes de faire-valoir comme la location-gérance pour encourager les jeunes agriculteurs à s’installer, l’adaptation de la fiducie pour permettre de déléguer la gestion de biens agricoles pour un temps donné, le maintien des capacités de production agricole en anticipant l’artificialisation des terres ou encore l’accès et le développement de l’implication des agriculteurs dans la gouvernance du foncier en France.
Ces propositions seront présentées et soutenues ces prochains mois auprès de l’ensemble des acteurs du monde agricole et de la société civile pour engager des évolutions concrètes au service de la compétitivité de l’agriculture.

(1) Rapport disponible à partir du 16 Juin 2011 sur le site internet www.agriculteursdefrance.com

Gilbert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page