Fruits et légumes, la confédération paysanne attend autre chose des pouvoirs publics

La confédération paysanne souhaite que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités. Elle exige par exemple que la vente à perte soit interdite. Elle le fait savoir à travers un communiqué.

“Face à une situation insupportable pour les producteurs, le Conseil Spécialisé fruits et légumes de FRANCEAGRIMER ne pouvait faire l’économie d’une réunion de crise pour des productions comme les pêches, nectarines, concombres, tomates, poires d’été, melons. Raisons évoquées : précocité, crise de l’E-coli, météo peu favorable, des pratiques commerciales par le biais des importations en provenance d’Espagne, d’Italie, à des prix de dumping social. Tous ces facteurs ont façonné ce que certains se plaisent à qualifier de « prix de marché » annihilant toute velléité de compétitivité des entreprises françaises de production.

Ces crises à répétition sont aussi le résultat d’une cogestion où l’objectif restait la compétitivité tout azimut et la prise de parts de marché maximum via l’exportation.

A ce constat, la Confédération paysanne oppose la notion de défense d’un prix de revient aux producteurs qui, s’il veut être respecté, dans la configuration actuelle, doit passer par une interdiction de la vente à perte.

Cela doit relever d’une volonté politique sans faille d’acter le principe d’auto suffisance alimentaire des pays au sein même de l’Europe dans le cadre de la souveraineté alimentaire, autorisant ainsi un revenu réel aux paysans. Au principe de liberté de circulation des denrées et au libre commerce doit s’afficher une harmonisation des conditions de production au niveau social, environnemental selon un calendrier de production, et des niveaux de production pour chacun des pays producteurs.

Il faudra plus qu’un appel téléphonique entre ministres de chaque pays pour désamorcer la crise. A l’état français de trouver les moyens financiers pour le court terme afin de sauver ce qui peut l’être, en dehors de la cohorte de mesurettes inaccessibles à beaucoup de paysans par leurs côtés sélectifs et inappropriés.”

Gilbert

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