Création du Comité régional des trames verte et bleue

Jean-Jack QUEYRANNE, Président de la Région Rhône-Alpes, et Jean-François CARENCO,
Préfet de région, accompagnés d’Alain CHABROLLE, Vice-président délégué à la santé et à
l’environnement, ont installé, ce mercredi 8 février, le Comité régional trames verte et bleue.

Composé de 122 membres et organisé en 5 collèges (Etat, collectivités, associations, usagers et
scientifiques), ce comité a pour mission d’élaborer le Schéma Régional de Cohérence
Ecologique (SRCE), afin de favoriser le déplacement des espèces animales tout en prenant en
compte les activités humaines.

Afin de préserver la biodiversité exceptionnelle de son territoire, la Région Rhône-Alpes a
développé, dès 2006 et en collaboration avec l’Etat, une méthodologie de mise en oeuvre des
trames verte et bleue. Ainsi, le Conseil régional a mis à la disposition des acteurs du territoire 2
instruments majeurs :
– la cartographie des réseaux écologiques de Rhône-Alpes, qui identifie les espaces
encore favorables au déplacement des animaux, et les zones indispensables à une libre
circulation des espèces mais devenues infranchissables du fait de l’activité humaine.

L’exemplarité de cette cartographie vaut à la Région Rhône-Alpes d’être désignée comme
l’un des 4 finalistes par l’Union Européenne au titre du Prix « Régiostars »
– les contrats de territoire « corridors biologiques » en Rhône-Alpes. La Région a déjà
signé 4 Contrats : Bauges – Chartreuse, Chartreuse – Belledonne, Grésivaudan et SaintÉtienne
Métropole. D’autres sont à l’étude.

Ce travail conséquent, engagé en amont du Grenelle de l’environnement en Rhône-Alpes,
servira de base au Comité régional trames verte et bleue pour l’élaboration du Schéma
Régional de Cohérence Ecologique, qui sera soumis à enquête publique début 2013.

Par ailleurs, ce nouveau comité a identifié 8 enjeux prioritaires :

1. l’étalement urbain et l’artificialisation des sols : des conséquences irréversibles sur la
fonctionnalité du réseau écologique
2. l’impact des infrastructures sur la fragmentation et le fonctionnement de la trame verte
et bleue
3. la mise en valeur et la préservation des espaces d’interface
4. l’abandon des terres agricoles les moins productives
5. la banalisation des structures éco paysagères agricoles et forestières
6. l’accompagnement du développement des énergies renouvelables
7. l’intégration de la biodiversité dans toutes les politiques publiques et leur gouvernance
8. le changement climatique et son impact
sur la biodiversité.

Gilbert

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