Enseignement agricole: création de 250 postes par an

Stéphane le Foll était ce mardi matin 4 septembre au lycée de Rouillon dans la Sarthe, où il a annoncé la création de “250 postes supplémentaires par an pour les quatre prochaines années” .

Cette annonce fait suite aux 110 postes supplémentaires de cette rentrée 2012, dont 50 postes d’enseignants et 60 postes d’assistants et d’aides au handicap.

Au terme de la visite, ponctuée par des rencontres avec les représentants syndicaux et avec une délégation de toutes les catégories de personnels de l’établissement, le ministre a rappelé son ambition : « faire en sorte que l’enseignement agricole participe de ce grand pacte éducatif lancé par le président de la République ».

Le ministre a souligné la qualité des formations et l’efficacité de l’enseignement agricole sur le marché de l’emploi : en 2011, le taux net d’emploi est de 93,9 % pour les baccalauréats professionnels (Bac Pro) et 93,4 pour les brevets de technicien supérieur agricole (BTSA). « L’enseignement agricole, a-t-il ajouté, est une des composantes de la loi d’avenir. Il a pour mission de promouvoir de nouveaux modèles de production, qui doivent se montrer à la fois écologiquement et économiquement performants. »

« L’enseignement agricole, a conclu le ministre, fera partie de l’ambition globale qu’on doit avoir pour l’agriculture parce qu’une agriculture qui se tourne vers l’avenir, qui prépare l’avenir, est une agriculture qui sait former ses futurs acteurs. Il est évident que l’enseignement tient une place essentielle ». L’enseignement agricole concerne aujourd’hui 400 000 élèves, étudiants, apprentis et stagiaires.

Stéphane Le Foll a tenu à faire sa première rentrée comme ministre de l’agriculture au lycée de Rouillon. « Enfant, comme tous les gamins de mon village, j’allais dans les fermes, je participais aux foins, aux moissons, a expliqué le ministre. Après j’ai envisagé de devenir moi même agriculteur, j’ai fait un BTS agricole. Quand j’ai repris la fac au Mans après l’armée, j’étais pion dans un lycée agricole, celui où nous sommes aujourd’hui ! ».

Gilbert

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