Abattoir de Grenoble: au pôle viande coopératif de jouer…

L'ABAG laisse place au pôle viande coopératif. Objectif minimum: 2500 tonnes de viande traitées annuellement
L'ABAG laisse place au pôle viande coopératif. Objectif minimum: 2500 tonnes de viande traitées annuellement

L’association des usagers de l’abattoir de Grenoble a décidé, suite au placement en procédure judiciaire de la société d’exploitation desdits abattoirs , de proposer un nouveau projet. Celui ci ayant pour but premier d’assurer le maintien de l’activité sur le site du Fontanil. Voir notre article: Le nouveau projet pour l’abattoir de Grenoble.

Ce projet a été retenu par le tribunal de commerce. Dès lors il s’est créé un élan de solidarité, une mobilisation de plus de 160 personnes: éleveurs, bouchers, négociants en bestiaux, restaurateurs, soutenue par plusieurs collectivités territoriales, locales, organisations professionnelles afin de mener à bien ce projet.

Il a abouti par la création d’une société coopérative d’intérêt collectif. Ses statuts ont été officialisés ce mardi 19 février, date à retenir… quand on sait que l’avenir de l’abattoir du Fontanil n’a tenu qu’à un fil…

“Certes nous sommes très optimistes mais la guerre est loin d’être gagnée” prévient Eric Rochas président des usagers de l’abattoir. ” De nombreux écueils nous attendent, de tous ordres, le plus important étant de trouver au plus vite un équilibre financier stable”.

De nos jours on revendique les circuits courts, la traçabilité… “on ne pouvait pas imaginer la fermeture de l’abattoir de Grenoble… Certes il y a ceux de La Mure, de La Tour du Pin… à nous de trouver une complémentarité entre ces trois abattoirs” précise Eric Rochas qui rajoute: l’objectif  minima pour le pôle viande coopératif de l’Isère ou isérois, le terme final n’est pas tranché, est de 2500 tonnes par an… Afin de rentabiliser au mieux le travail nous allons en revoir toute l’organisation et effectuer les travaux de rénovation de façon raisonnée…”

Bien entendu les éleveurs, premiers concernés par le maintien de l’activité au tout nouveau pôle viande coopératif sont satisfaits, ils ne sont pas les seuls…

Jean-Pierre Villoud, maire de Mont St Martin a adhéré au projet: ” il y a deux éleveurs sur la commune, de daims et chèvres. Il n’aurait pas été évident pour eux de faire des km pour faire abattre leurs bêtes. Je suis même persuadé que la fermeture de l’abattoir du Fontanil aurait mis en péril leurs exploitations. De plus, nous sommes dans la philosophie des circuits courts… Ceci pour dire que nous soutenons ce projet…”

La communauté de communes du Grésivaudan, le pays voironnais, la communauté de communes du massif du Vercors, pour ne citer qu’ eux, le syndicat mixte Alpes abattage de l’Isère, le conseil général, la Métro, la région soutiennent également cette initiative qui a également l’appui de structures comme la chambre d’Agriculture , le GDS de l’Isère, les banques comme le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes…

Le pôle viande coopératif est officiellement sur les rails… ” Reste à mouiller encore et encore la chemise afin de l’aider à trouver sa vitesse de croisière. Il a un délai de 6 mois pour y arriver, sinon…” a conclu Eric Rochas.

Gilbert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page