Commerce illégal du bois

Un courrier adressé aux sherpas du G8[1] , en vue du sommet européen qui se tient en Irlande, rappelle l’urgence de mettre en place des mécanismes de lutte contre le commerce illégal de bois, causant des pertes écologiques, sociales et économiques considérables pour les pays producteurs.

Dans le monde, 20% à 50% de l’exploitation mondiale de bois serait illégale (PNUE et Interpol 2012). L’exploitation illégale de bois se produit majoritairement dans les pays tropicaux (Bassin du Congo, Amazonien et du Bornéo-Mékong), en Russie et dans certains pays de l’Europe de l’Est. Au Cameroun, 50% de l’exploitation de bois serait illégale.

Au Gabon, l’exploitation illégale de bois représenterait 50 à 70% de la production totale de bois (WRI, 2004). La Chine et l’Union Européenne sont les principales destinations des exportations de bois des pays du Bassin du Congo.

Pour les signataires,  les membres du G8 qui sont réunis ces 17 et 18 juin doivent adopter et appliquer les règlements interdisant les importations illégales de bois, afin de respecter leurs engagements.

Les membres du G8 qui n’ont pas encore adopté de règlementation interdisant le commerce illégal de bois doivent prendre des mesures et harmoniser leur stratégie avec les Etats-Unis, l’Union Européenne et l’Australie, ayant respectivement adopté le Lacey Act, le Règlement Bois de l’Union Européenne et l’Act 2012 «Illegal Logging Prohibition».

Téléchargez la lettre transmise aux membres du G8 :

Lettre transmise au sherpa représentant la France
Lettre transmise au sherpa représentant le Royaume-Uni

[1] Les membres du G8 sont l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et la Russie.

Gilbert

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