Loup: une motion signée lors des Etats Généraux

Les maires des communes de Saint Colomban des Villards, Saint Alban des Villards, Allemont, Vaujany, Saint Jean d’Arves, Saint Sorlin d’Arves ont organisé les Etats Généraux intitulés: le pastoralisme et les loups de l’arc alpin.

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Ces Etats Généraux qui ont réuni plus de 200 personnes, élus, éleveurs, bergers, chasseurs, professionnels du tourisme.. se sont conclus par une motion, votée à l’unanimité.

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Motion du Col du Glandon

A l’invitation de 6 maires d’Isère et de Savoie, des vallées des Villards, des Arves et de l’Eau d’Olle, mobilisés autour des difficultés rencontrées par les élevages alpins et par conséquent par les économies montagnardes, en présence des acteurs du territoire, élus, éleveurs, professionnels du tourisme, chasseurs, rassemblés ce jour au Col du Glandon, affirment leur pleine solidarité face au problèmes posés par le loup à l’élevage et à l’économie montagnarde. Tous ensemble, ils :

Font le constat que :

  • L’élevage pastoral est nécessaire pour l’économie des territoires de montagne et ruraux,
  • Le maintien du pâturage est le gage de l’entretien des paysages et de la préservation de la biodiversité,
  • L’élevage pastoral répond aux nouvelles attentes des consommateurs en termes de proximité, qualité, lien au terroir, sécurité alimentaire et sanitaire.

Font le constat que :

  • Les pertes directes et indirectes sur les troupeaux sont lourdes dans toutes les zones de présence du loup et deviennent inacceptables,
  • Les moyens de protection sont de moins en moins efficaces face à des loups qui s’adaptent et ne craignent plus l’homme,
  • Les chiens de protection, imposés en raison de la présence des loups,  deviennent une contrainte majeure pour la fréquentation de la montagne et l’économie touristique, avec de forts conflits d’usage avec les autres activités.

Affirment la nécessité de faire connaître la réalité du problème du loup et de la souffrance des éleveurs ;

Demandent aux pouvoirs publics de représenter les éleveurs et de protéger leur activité et la qualité de leurs produits ;

Prennent note des nouvelles orientations affirmées par la Ministre de l’Ecologie facilitant les tirs de loups ;

Refusent que la responsabilité pénale des problèmes pouvant résulter des chiens de protection retombe sur les éleveurs

Interrogent les pouvoirs publics sur le coût croissant que représente l’expansion continue des populations de loups

Refusent l’abandon et l’ensauvagement de leurs territoires

Affirment leur choix pour des montagnes et des territoires ruraux vivants

Réclament d’urgence une régulation opérationnelle du loup avec des moyens adaptés et obligation de résultat, avec une réactivité réelle des pouvoirs publics prenant en compte les situations de détresse locale.

Ces décisions pourraient être prises au niveau local en mobilisant notamment les chasseurs, et appelées à se traduire en plan de chasse, et dont la charge ne repose pas sur les seuls éleveurs ;

Exigent un déclassement du loup de la Convention de Berne et de la Directive Habitat, de façon à sécuriser le cadre juridique facilitant la régulation des loups.

Marie Noëlle Battistel, déoutée de l'Isère, est " consciente ddu désarroi des éleveurs mais le problème sera difficile à régler"
Marie Noëlle Battistel, députée de l'Isère, est " consciente du désarroi des éleveurs mais le problème sera difficile à régler"

Gilbert

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