Loup: espèce protégée, mais à quel prix ?

Une trentaine d’éleveurs de la Confédération paysanne ont occupé , avec des moutons, la direction régionale de l’environnement (DREAL) à Lyon. Au moins, les animaux sont en sécurité.

” Nous n’acceptons pas d’avoir à enfermer nos brebis et de renoncer à nos pratiques pastorales pour échapper aux attaques de loups. C’est l’élevage hors-sol des ruminants, l’industrialisation de l’agriculture, que nos décideurs favorisent en refusant de questionner la légitimité du statut d’espèce protégée du loup.
Le 10 juin, le Copa-Cogeca, dont font partie la FNO et la FNSEA, a même signé à Bruxelles un accord de principe avec la Direction générale de l’environnement de la Commission européenne attestant qu’il ne remettrait pas en cause le statut du loup !
Pendant ce temps-là en 2014, les éleveurs et bergers ont subi plus de 2000 attaques de loups (300 de plus qu’en 2013) qui mettent en danger l’existence même de leur métier.
La Confédération paysanne exige :
•    Une étude conjointe des ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie sur la possibilité et l’impact d’un changement de statut ;
•    Un rendez-vous en urgence avec Ségolène Royal, demande restée sans réponse depuis sa prise de fonction ;
•    Une transparence totale de la situation pour que les éleveurs puissent, au minimum, anticiper (chiffrage des populations, zones de présence, études prospectives, etc.).
Il est temps d’agir pour que nous n’ayons pas à réclamer un statut d’espèce protégée pour le pastoralisme ! Il faut mettre fin à ce double langage national/européen, et affronter, enfin, la question du statut des loups avec tout le sérieux qu’elle exige.” indiquent les responsables de la confédération paysanne.

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Gilbert

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