Plan d’avenir pour Alpexpo Grenoble

La métropole grenobloise a besoin d’un palais des congrès dynamique et capable d’accueillir des grands évènements : tourisme d’affaires, congrès scientifiques internationaux, salons, spectacles de plus de mille spectateurs, Foire d’automne, etc.

En dépit d’une succession d’actions, Alpexpo, à Grenoble, connait pourtant depuis de nombreuses années des difficultés qui aboutissent à une accumulation de pertes et de dettes pour la Ville de Grenoble (7 millions d’euros). Au final, le modèle sur lequel repose l’équipement n’est plus adapté.
Cela étant, de par sa situation géographique au cœur de la métropole, sa grande taille, sa polyvalence et ses prix de location modérés, Alpexpo a tous les atouts pour devenir un centre de congrès viable économiquement, à la fois enraciné dans la vie locale et ouvert à l’international.

La poursuite de son activité passe donc par l’élaboration d’un nouveau modèle qui rende à nouveau attractif cet équipement, dont l’utilité et la pertinence sont reconnues.

Aujourd’hui, la Métropole et la Ville de Grenoble font le choix de la cohérence et optent pour un Plan d’avenir piloté par le public. Le Plan d’avenir porté par les collectivités repose sur deux axes stratégiques principaux pour l’équipement :

  • Miser sur les grands salons phares, notamment Foire de Grenoble et Mountain Planet, et les spectacles accueillis au Summum

  • Faire venir, avec les acteurs locaux, les grands congrès internationaux scientifiques et les salons professionnels

Claus Habfast, Conseiller municipal de Grenoble et Président Directeur General d’Alpexpo, déclare : « Il fallait rompre avec un pilotage à vue dans lequel Alpexpo avait perdu le cap depuis de trop nombreuses années. En plus des pertes financières considérables pour la Ville de Grenoble, l’échec des stratégies mises en œuvre sont pénalisantes pour la vitalité de l’agglomération ».

Dès le printemps 2015, la Ville de Grenoble va établir en concertation avec la Métropole et les acteurs économiques locaux un cahier des charges précis et ambitieux pour qu’Alpexpo puisse à la fois trouver un modèle économique viable et déployer tout son potentiel au service du territoire métropolitain.

Afin de mener à bien ce nouveau modèle, la SEM actuelle va être remplacée par une  Société Publique Locale  (SPL), composée à 100 % par les collectivités territoriales. Cette SPL pourra assurer l’exploitation d’Alpexpo pendant quelques mois.

Sur la base de ces priorités défendues par les deux collectivités, la gestion d’Alpexpo pourrait ensuite être confiée à un délégataire privé spécialisé dans la gestion de sites événementiels, dans le cadre d’une délégation de service public (DSP) de longue durée. Le futur délégataire devra prendre en charge les investissements et le risque d’exploitation. La procédure de délégation de service public sera lancée en mai 2015 et le choix du délégataire se ferait au premier trimestre 2016. L’obligation de reprise du personnel actuel est de droit, et la cession des salons et de la Foire permettrait dès 2016 de rembourser tout ou partie de la dette d’Alpexpo à la Ville de Grenoble (2,8 millions d’euros).

Claus Habfast déclare : « Les retours des groupes en charge d’autres équipements de la même envergure qu’Alpexpo montrent d’ores et déjà que la prise en charge des investissements par un acteur privé rencontre un réel intérêt. Demain, les collectivités pourront alors focaliser leurs moyens financiers sur la politique du tourisme  et appuyer avec force les candidatures grenobloises aux grands congrès professionnels dans un site événementiel de qualité internationale.».


Gilbert

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