L’année 2015 s’achève par le mois de décembre le plus chaud jamais enregistré en France depuis 1900, avec des températures moyennes dépassant la normale* de 3.9 °C. Des températures printanières, supérieures aux valeurs habituelles d’un mois de mars, ont été mesurées régulièrement au cœur du mois de décembre.
2015 dans son ensemble a été une année particulièrement chaude sur l’Hexagone. Avec une moyenne de 8.7 °C pour les températures minimales et de 18.4 °C pour les maximales, 2015 se place au 3e rang des années les plus chaudes (1 °C au-dessus de la normale), devancée par 2014 (1.2 °C au-dessus de la normale) et 2011 (1.1 °C au-dessus de la normale).
Globalement sur l’Europe, 2015 est même la 2e année la plus chaude depuis le début des mesures.
La pluviométrie est déficitaire* de plus de 10 % sur la quasi-totalité du pays, plaçant 2015 parmi les 10 années les plus sèches depuis plus de 50 ans. En revanche, l’ensoleillement est excédentaire** sur l’ensemble du territoire.
* moyenne de référence 1981-2010
** moyenne de référence 1991-2010
Écart à la moyenne annuelle de référence (1981-2010) de l’indicateur de température moyenne sur la France de 1900 à 2015. Diagramme élaboré à partir d’un indicateur thermique constitué de la moyenne des températures annuelles de 30 stations métropolitaines (en rouge : les valeurs supérieures à la moyenne des températures annuelles, en bleu : celles inférieures à cette moyenne).
© Météo-France (cliquez sur l’image pour l’agrandir)
2015, une année exceptionnelle à l’échelle de la planète
D’après l’Organisation météorologique mondiale, la température moyenne à la surface du globe en 2015 devrait être la plus élevée jamais constatée et franchira sans doute le seuil, aussi symbolique que significatif, que constitue un réchauffement de 1 °C par rapport à l’époque préindustrielle. Cette situation résulte des effets conjugués d‘un puissant épisode El Niño et du réchauffement climatique causé par les activités humaines.