Guillaumme Vallon: après les céréales , les oeufs..

Le parcours de Guillaume Vallon peut être qualifié d’atypique..  ” Mes grands parents étaient agriculteurs, tout petit j’ai donc baigné dans cette atmosphère et j’ai toujours embrasser ce métier fabuleux d’agriculteur, je peux même parler de ” lubie”.. Ses grands parents à la retraite, son père continuera à entretenir les terres mais ” mes parents m’ont fortement poussé vers d’autres métiers.” Je suis donc rentré à la MFR de Vif ou j’ai passé un CCTAR basé sur l’aménagement paysager afin d’exercer le métier de paysagiste. Ayant appris qu’un agriculteur de Varces arrêtait, j’ai repris ces terres et poursuivi l’exploitation céréalière.

Aujourd’hui sur  36 hectares, 35 en location et 1 qui lui appartient, le jeune agriculteur, 24 ans produit essentiellement du blé, orge, tournesol. Récoltes vendues à la coopérative La Dauphinoise.

Sans titre

Mais Guillaume, en passionné veut aller plus loin, jouer la carte de la diversification. Il  a  donc décidé de se lancer dans l’élevage de poules pondeuses. ” Je suis persuadé qu’il y a des débouchés pour le marché de l’oeuf, si on fait de la qualité”. Il a prévu dans un premier temps d’avoir une centaine de poules, élevées de façon traditionnelle, en plein air.. Elles se régaleront bien entendu des céréales produites sur l’exploitation..

Logiquement la production démarrera en fin du prochain hiver. Aujourd’hui, outre la construction du poulailler Guillaume travaille sur le dossier ” commercialisation. ” Elle se fera sans doute via les marchés, les magasins de vente directe ou spécialisés dans les produits locaux..

Bientôt nous pourrons donc nous régaler d’oeufs issus de Varces…

Bien entendu nous avons abordé les problèmes liés à l’agriculture périurbaine. ” Elle a des atouts car un potentiel de consommateurs important mais il est certain que nous subissons la pression foncière. A ce niveau j’ai de la chance car la majorité de mes terres sont situé dans le périmètre des eaux de Grenoble. Cela nous oblige à faire attention au niveau des pratiques culturales mais sur ce périmètre la pression foncière est inexistante. On souffre davantage des reproches et plaintes faits par les gens qui viennent s’installer près de la ferme. Ils se plaignent en particulier du bruit.. Mais comment faire autrement.. quand c’est le moment de moissonner, il faut bien moissonner..!” Problème récurrent hélas..

En attendant,on le confirme,  nous sommes impatients de déguster des oeufs coque en provenance de Varces..

Gilbert PRECZ

Gilbert

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