LES FRANÇAIS ET LEURS HABITUDES ALIMENTAIRES

Si la consommation des Français reste largement traditionnelle, ils adoptent progressivement de nouvelles tendances alimentaires.

– Le nombre de petits-déjeuners pris à l’extérieur augmente de 10 % en 2016
–  Les repas pris au domicile changent de structure avec une contraction du nombre d’entrées et de desserts.
–  Les marchés de la charcuterie et de la viande connaissent une baisse importante de leur consommation.

LES FRANÇAIS PRENNENT GOÛT AUX REPAS HORS DOMICILE

Les Français accordent un poids important à la consommation alimentaire à domicile avec seulement 25 % des repas pris à l’extérieur. Nouveauté majeure en 2016, on observe une hausse de 10 % du nombre de petits-déjeuners pris à l’extérieur.

La tendance hors domicile influence également la composition de ce repas qui évolue vers des produits plus pratiques, parfois plus gourmands, en particuliers chez les Millennials, qui mangent plus souvent que leurs aînés à l’extérieur. Malgré cela, le premier repas de la journée reste l’emblème de la consommation à la maison puisque 97 % des Français prennent six des sept petits-déjeuners de la semaine chez eux.

LA STRUCTURE DES REPAS SE MODIFIE

Le traditionnel quatuor entrée, plat, fromage et dessert se fragilise avec une contraction du nombre d’entrées (- 10,2 millions d’entrées chaque semaine vs 2014) et de desserts (- 8,4 millions de desserts chaque semaine vs 2014).

En cause, une recherche de plus de praticité, qui entraîne également un essor de l’apéritif (+ 1 million d’apéritifs chaque semaine vs 2014), une tendance encore plus marquée chez les Millennials. Le snacking gagne également du terrain et représente 19 % de la consommation à domicile. À titre de comparaison ce chiffre s’élève à 28 % au Royaume-Uni.

BAISSE DE LA CONSOMMATION DE VIANDE ET DE CHARCUTERIE

La perte de vitesse des entrées et des desserts, ainsi que la prise en compte grandissante par les consommateurs des questions de sécurité sanitaire et de l’impact de leurs achats sur l’environnement induisent une baisse de la consommation de viande et de charcuterie. Plus largement, tous les marchés concernés par les repas doivent se réinventer, à l’image des fruits.

Pénalisé par la baisse des desserts, le marché des fruits a réussi à se dynamiser et connaît aujourd’hui une consommation en hausse sur les autres moments.
Les industriels doivent donc se diversifier pour mieux surfer sur les tendances émergentes de consommation et s’y installer au plus tôt.

Gilbert

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