COLLECTE DES DÉCHETS ALIMENTAIRES

Depuis la fin de l’année 2017, la Métropole expérimente la collecte des déchets
alimentaires dans des foyers et des restaurants de l’agglomération, un sujet qui
représente un enjeu majeur pour la Métropole dans sa politique de réduction des
déchets.

A mi-parcours, après 7 mois d’expérimentation, les résultats enregistrés
sont extrêmement encourageants, révélant une implication très importante de
la population. L’expérimentation sera donc poursuivie jusqu’à la fin 2018, avant
d’envisager la généralisation, sous différentes formes, à l’ensemble du territoire à
horizon 2021.

Au total, ce sont près de 3 500 foyers qui ont été sollicités pour participer à ces
opérations pilote : 2400 foyers dans le secteur urbain de la Capuche à Grenoble et
un peu plus de 1000 dans le quartier pavillonnaire de la Commanderie, à Echirolles.
Côté commerçants, ce sont une cinquantaine de restaurants et commerces de
bouche de l’hypercentre grenoblois qui ont choisi de tester ce nouveau mode
de collecte. Une expérience qui s’est accompagnée d’une opération-test de
ramassage des cartons.

Concrètement, tous les foyers des secteurs concernés ont été dotés de
documents d’information, de bioseaux et de sacs compostables pour
stocker ces déchets, et d’un nouveau bac, de couleur marron. A noter qu’1%
seulement des foyers sollicités ont refusé de prendre part à l’expérimentation,
ce qui dénote une sensibilisation très forte des habitants en faveur de cette
nouvelle pratique.
Le bac marron est ensuite collecté une fois par semaine (voire deux fois
pour certains commerces selon leurs besoins), les déchets alimentaires
ainsi récoltés étant alors acheminés dans un centre de compostage à
Murianette pour être transformés en compost. Ce dernier est ensuite utilisé
comme fertilisant naturel pour enrichir les surfaces agricoles de la vallée du
Grésivaudan.
Chaque expérimentation s’accompagne logiquement d’une réorganisation
des fréquences de collecte, le volume de déchets dans la poubelle d’ordures
ménagères (bac gris) devant mécaniquement diminuer.

PRÈS DE 110 TONNES DE DÉCHETS DÉJÀ
RÉCOLTÉES

Après 7 mois de pratique, les premiers résultats enregistrés se révèlent
extrêmement encourageants : en tout, c’est plus d’une centaine de tonnes
de déchets qui ont été récoltés, dont 65 pour les ménages et 44 pour les
commerçants.
Extrapolé sur une année entière, cela aboutit pour les ménages à environ
20 kilos par an et par habitant, soit le tiers du volume total de déchets
alimentaires produits en moyenne par un habitant de la Métropole. Un chiffre
qui correspond aussi à la valeur-cible que la Métropole avait fixée. Un très bon
résultat si l’on considère qu’il s’agit d’une première expérience menée sur
un panel de population assez réduit (moins de 2% de la population totale).

LA QUALITÉ AUSSI AU RENDEZ-VOUS
Autre point clé marquant le succès de l’opération : la qualité du tri effectuée.
« Nous constatons semaine après semaine un tri dans les déchets alimentaires
qui reste d’une excellente qualité, se réjouissent les services métropolitains en
charge de l’expérimentation. Pour ainsi dire, les habitants ne font quasiment
jamais d’erreur. » Un point-clé qui prouve une fois de plus l’extrême application
des Métropolitains et leur motivation à s’approprier cette nouvelle pratique de tri.
L’opération va se poursuivre dans les mêmes conditions jusqu’à la fin de l’année
2018, l’objectif pour la Métropole étant la généralisation progressive du tri des
déchets alimentaires à l’ensemble du territoire entre 2019 et 2021, en l’adossant
à deux projets industriels en cours : l’adaptation et l’agrandissement de la
plateforme métropolitaine de compostage de Murianette prévoyant d’intégrer
la création d’un centre de méthanisation.

Depuis décembre 2017, 65 tonnes de déchets organiques ont été récoltées, soit
une moyenne de 20kg par habitant et par an.

Gilbert

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