La Côte-Saint-André: précisions de la préfecture

Suite à la réunion du 18 juin, la préfecture communique:

Une réunion s’est tenue le 18 juin 2008, sous la présidence du Préfet de l’Isère, avec le Vice-Président du Conseil général chargé de l’agriculture, le Président de la Communauté de communes du Pays de Bièvre-Liers, le Président de la Chambre d’Agriculture, le Directeur de l’abattoir de la Côte Saint André, et les services de l’État (DDSV, DDAF, DDTEFPet l’ANPE) pour faire le point des suites données aux deux décisions préfectorales prises en 2006 exigeant la mise en conformité sanitaire et environnementale de l’établissement.

L’abattoir de la Côte Saint André fait, en effet, l’objet :

    d’une part, d’un arrêté de mise en demeure au titre des installations classées, avec échéance au 30 juin 2008,
    d’autre part, d’une mise en demeure, à la même échéance, au titre de la sécurité sanitaire.

L’impossibilité de procéder aux travaux de mise aux normes, en l’absence de capacités de financements extérieurs, a été confirmée par la Communauté de communes du Pays de Bièvre-Liers, en sa qualité de propriétaire et d’exploitant de l’abattoir. La suspension de l’agrément sera donc prononcée par le Préfet à l’issue du délai prescrit au 30 juin 2008. En conséquence, le Président de la Communauté de communes sera amené à procéder à la fermeture du site.

La réunion a permis de faire un point précis de la situation administrative et juridique de cette installation classée et d’analyser collectivement les conséquences sociales et économiques de cet arrêt d’activité :

    Ø au plan social,
    15 salariés sont concernés. Un dispositif particulier d’accompagnement regroupant la DDTEFP, les ASSEDIC, l’ANPE, est mis en place pour informer collectivement les salariés puis les recevoir individuellement. Pour ce faire, une réunion sera organisée sur place, dans les prochains jours, au cours de laquelle une offre de convention de reclassement personnalisée sera formulée. D’ores et déjà, des offres concrètes d’emploi sont présentées par l’abattoir de Grenoble, et la Communauté de communes.
    ØAu plan économique, deux propositions ont été formulées :

    · en premier lieu, le Conseil général de l’Isère a confirmé une aide d’un montant de 214 000 euros en faveur de la Communauté de communes du Pays de Bièvre-Liers pour accompagner ce processus, ce qui laisse à la Communauté de commune une part très importante des conséquences financières de la fermeture.·

    en second lieu, pour répondre aux interrogations des usagers actuels de l’abattoir, la Chambre d’Agriculture se mobilise afin d’organiser, avec les éleveurs qui le souhaitent, le transport des animaux vivants vers l’abattoir de Grenoble et le retour des viandes et carcasses traitées.

    L’ensemble des partenaires reste mobilisé pour le bon déroulement de ces procédures.

Gilbert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page