GÉNÉRATION AGRICULTURE

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“Produire aujourd’hui, nourrir demain, respecter toujours”: tel se sera le message délivré au grand public du 21 février au 1er mars, à l’occasion du 46e Salon International de l’Agriculture, porte de Versailles à Paris.


En choisissant cette thématique pour 2009, les responsables du SIA  veulent montrer que l’agriculture n’est pas une activité du passé, mais bien au contraire un actif stratégique  pour l’Union Européenne et pour la France.
L’agriculture est un des paramètres fondamentaux de la souveraineté d’un pays. En s’affirmant comme un secteur clé de l’économie, elle demeure l’un des pivots de la compétitivité française et constitue une spécialisation solide de notre appareil productif. L’agriculture de demain est l’un des instruments pour une croissance durable et territorialement équilibrée. L’agriculture sera l’une des clés de ce que l’on appelle l’éco-croissance.

L’agriculteur, qu’il soit cultivateur ou éleveur, travaille avec le monde du vivant. Son secteur d’activité subit au quotidien les saisons et les aléas climatiques rendant diffi cile une régularité de production sur les plans quantitatifs et qualitatifs. Sans omettre certains événements aux conséquences parfois graves comme les accidents climatiques ou les épidémies qui peuvent toucher le bétail…
Cultiver la terre ou élever des animaux pour leur lait ou leur viande sont devenues des activités hyper modernes qui font appel à des technologies et techniques hyper sophistiquées. Aujourd’hui, l’agriculteur est un chef d’entreprise (on dénombre 326 000 exploitations professionnelles en France) dont le métier intègre de multiples expertises et compétences.

L’alimentation est au cœur des débats, en France, en Europe et dans le monde. Le dernier rapport de la FAO sur l’état de l’insécurité alimentaire souligne que la faim dans le monde progresse. Les estimations les plus récentes de la FAO avancent le nombre de 923 millions de personnes souffrant de la faim en 2007, soit une augmentation de plus de 80 millions de personnes par rapport à la période de référence 1990-92.
L’agriculture doit tirer les enseignements des crises alimentaires de 2008, liées à une rareté des matières premières, entraînant de fait, une hausse des prix. Aujourd’hui, ces prix refluent, mais la volatilité des marchés et des prix sera dorénavant la règle.

Et ce sont les pays les plus démunis, déjà touchés par la famine, qui en sont les premières victimes.
D’où le rôle prépondérant de l’agriculture dans la lutte contre « la pauvreté alimentaire »notamment dans les pays du Sud.

Développer leurs agricultures vivrières est indispensable à la survie des populations.

Pour cela, l’augmentation des rendements et des surfaces cultivées est nécessaire. Ces régions du monde doivent être aidées afi n de pouvoir mobiliser leurs capacités de développement au travers de la formation, de la diffusion du progrès technique et en apportant des réponses aux questions liées à l’accès au foncier, à l’accès et à la gestion de l’eau. La recherche peut être le moteur d’avancées durables.
C’est de souveraineté alimentaire dont il s’agit.

En 2050, nous serons près de 9 milliards d’hommes et de femmes sur la planète. Assurer une alimentation sûre, de qualité et durable pour tous est un véritable défi  pour tous les agriculteurs du monde.

Il est indispensable de préserver des outils de régulation de marché. L’économie agricole doit se doter de moyens lui permettant de palier aux fluctuations et de faire face aux périodes de crises et de pénuries.

Assurer la sécurité alimentaire des populations tout en préservant les ressources naturelles, tel est le grand défi  de ce début de 21e siècle. L’Europe et plus particulièrement la France s’inscrivent dans cette démarche, consistant à produire plus et produire mieux.

Répondre aux nouvelles attentes d’une population qui augmente et à une demande qui explose, c’est l’avenir des agriculteurs du monde.

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Gilbert

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