Concours des prairies fleuries: deux éleveurs sélectionnés

(photo Parc national des Ecrins)
(photo Parc national des Ecrins)

Proposée par le Parc national des Écrins pour le concours national des prairies fleuries, la participation des paysans de la Haute-Romanche est une première. Pour la première fois en France, en effet, des prix récompenseront les agriculteurs qui relèvent le défi du maintien de la richesse en espèces de leurs prairies de fauche ou de pâture.

Les parcelles de huit agriculteurs du canton de la Grave (Hautes-Alpes) ont été visitées il y a quelques jours par un jury. Celui-ci a expertisé la biodiversité générée par leurs prairies de fauche… en observant notamment les fleurs qui s’y développent.

Les résultats du concours “prairies fleuries” dans le Parc national des Écrins

1- Jean-Michel Juge pour sa prairie situé à 1925 mètres d’altitude à Valfroide (La Grave). Il est éleveur de chèvres et de vaches laitières et producteur de fromages. Le siège de son exploitation est à situé à Ventelon (La Grave).

2- Marie-Cécile Faure pour sa prairie située au Lautaret (alt 1950 m). Elle est productrice bovins-génisses et ovins-viande. Le siège de son exploitation est à Villar-d’Arène.

Voici donc les deux éleveurs dont les prairies vont concourir au niveau national. A noter que les deux parcelles sont situées sur des sites Natura 2000 des Écrins… ce qui ne constituait pas un critère dans la grille d’analyse du concours.

Le jury a ensuite décerné un prix “local” pour la qualité et le nombre d’espèces mellifères à la prairie de Jean-Jacques Sionnet, éleveur ovins-viande aux Terrasses (La Grave) et à celle d’ Eric Ferrier, éleveur bovins-génisses au lieu dit “le coin” (La Grave).

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(photo Parc national des Ecrins)

Le jury a tenu compte, dans l’évaluation des prairies, des grandes différences de floraison suivant l’altitude ou l’exposition. Il a souhaité saluer la participation des éleveurs de Villar d’Arène à ce concours, compte tenu des pullulations de campagnols qui les pénalisent.

Quand elles sont labourées par les rongeurs, les parcelles ne produisent plus. Ici, pas un éleveur n’y a échappé. Certains ont dû acheter la totalité de leurs stocks de fourrage… Pourtant, la capacité de régénération des prairies naturelles s’avère impressionnante. Là où, voilà deux ans, le sol était totalement à nu, des stocks de graines enfouis dans la terre ont permis de retrouver une belle diversité… Il y manque encore certaines légumineuses, comme le sainfoin, qui pourraient pourtant revenir également.

Ont également participé à ce concours :
– Daniel Bouillet, éleveur bovins-génisses aux Terrasses qui a présenté une parcelle sur les rivets (vallée de la Buffe)
– André Faure, éleveur bovins-génisses aux cours (villar) qui a présenté sa seule parcelle encore à ce jour épargnée par les campagnols.
– Michel Albert, éleveur bovins-génisses et ovins-viande à Villar d’arène qui a présenté une parcelle aux jouvencelles (Villar d’Arène).

Gilbert

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