Les cimetières français sont souvent constitués par de grands murs entourant un espace très minéral. A l’exception des pots de fleurs toute la végétation naturelle est systématiquement éliminée à l’aide de désherbant chimique sous prétexte de respect des morts.
En même temps on constate une diminution générale de la fréquentation des cimetières.
L’association Nature et humanisme suggère que l’on aménage des « cimetières vivants » qui pourraient offrir à nos morts un cadre moins stérile et inciter les citoyens à plus les visiter.
Dans un premier temps il faudrait y interdire les pesticides qui polluent l’environnement et contaminent les personnels communaux et les visiteurs. Il existe de nombreuses techniques alternatives peu couteuses et non polluantes pour désherber les allées.
Ensuite il n’est pas impossible de semer des prairies fleuries sur les tombes abandonnées, de végétaliser les murs, de planter quelques arbres et d’installer des nichoirs pour les oiseaux.
Un système de tri et de recyclage des déchets (anciens pots de fleurs, fleurs fanées etc.) pourrait être mis en place avec un compost disponible pour les visiteurs.
Dans ces conditions les cimetières pourraient être considérés comme des espaces verts consacrés au souvenir des morts comme cela se fait dans les pays tels que l’Angleterre ou les USA.
En Isère le service des espaces verts de la ville de Grenoble a déjà expérimenté, avec succès, l’usage de prairies fleuries sur les tombes abandonnées.
Aussi l’association Nature et humanisme sera à disposition de toutes les communes qui voudraient intégrer les principes de l’écologie dans la gestion des cimetières.
Contact : jf@noblet.me
Nature et humanisme
486 route de Voiron
38960 St Etienne de Crossey
04 76 55 39 80