Jean Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes interpelle le gouvernement afin que l’hôpital de Belley ( Ain) poursuive son activité.
» Je me suis rendu au Centre Hospitalier Docteur Récamier de Belley dans l’Ain à
l’invitation de Jean-Marc FOGNINI, maire de Belley, conseiller général et président du
Conseil de surveillance de cet hôpital. A cette occasion, j’ai rencontré des représentants du
personnel, de la direction de l’établissement et du collectif de défense de l’Hôpital.
J’ai souhaité apporter mon soutien à un établissement qui connaît actuellement des
moments difficiles et dont le plan de modernisation et de redressement connaît des
blocages administratifs incompréhensibles.
Alors même que Madame la Ministre de la Santé, Marisol TOURAINE, a déclaré le 13
décembre dernier, à la faveur du lancement du Pacte « Territoire-Santé » que « les hôpitaux de
proximité jouent un rôle essentiel dans nos territoires, en particulier dans les zones fragiles »
et que « nous devons lever les obstacles juridiques et financiers qu’ils rencontrent », les actes,
sur le terrain, ne suivent pas.
Aujourd’hui, force est de constater que ceux qui sont en charge, au niveau régional de « lever
les obstacles juridiques et financiers », n’ont pas encore intégré la volonté politique exprimée
par leur Ministre et que la modernisation de l’Hôpital de Belley demeure un chemin semé
d’embûches.
Aujourd’hui, j’interpelle le Gouvernement. On ne peut tolérer qu’une administration soit à
l’origine de la situation de blocage que connaît cet hôpital. Des décisions doivent être prises
séance tenante sur l’acceptation du plan de redressement proposé par la direction de
l’hôpital et l’engagement financier sur la rénovation du bâtiment. Sinon, c’est la parole
politique qui est en cause. Je considère que la question de l’Hôpital de Belley est un test
national sur la question de l’égalité d’accès aux soins dans les territoires. »

