Concours départemental ovin: mettre en avant la filière ovine

Les ovins ont de nouveau fait parlé d’eux au concours départemental d’élevage, avec un public venu en nombre découvrir cette production.

Après la belle présentation faite à Saint-Marcellin en 2011, les éleveurs ont redoublé d’efforts pour nous présenter des animaux de qualité pour cette deuxième édition du concours départemental ovin.

Suite aux présélections, 11 éleveurs sont ainsi venus présenter leurs animaux.

Liste des participants :

Bouvier Roland, de Marcollin, avec la race Mérinos,

Buisson Lionel, de l’Albenc, avec des Moutons Vendéens,

Charbonnière Patrice, de Moidieu-Détourbe, avec la race Thônes et Marthod et la race Suffolk

Charlot père et fils, de Voiron, avec des F1 Grivette,

La Ferme du Lycée de La Côte Saint André (bergère : Maryline Darnond), en race Romane (Inra 401),

Giloz Sandrine, La Bergerie des Templiers, de Saint-Siméon-de-Bressieux, avec des Préalpes,

Ginot Jean, La ferme Antonine, de Saint Antoine l’Abbaye, avec des Moutons Charollais,

Greffe-Fonteymond Eric, EARL de la Pique, président de l’Association des éleveurs ovins de l’Isère, de Tullins, avec la race Grivette,

Meyer Eric, Bergerie de Tapon, de St André le Gaz, avec 2 races : Rouge de l’Ouest et Shropshire

Orjollet Jean-Paul, L’agneau des Forets, de Châtonnay, avec des Grivettes et F1 Grivette,

Ruzzin René, GAEC du Lotaret, de Poliénas, avec la race Solognote,

OVIN 0

Deux catégories d’animaux étaient distinguées pour ce concours : les races rustiques et prolifiques d’un côté, et les races à viande (ou races bouchères, races lourdes) de l’autre.

Pour chaque catégorie, les animaux étaient présentés par lot de 2 animaux, ou en individuel.

Le Palmarès du concours est le suivant :

ovins palmares
OVIN 01

La filière ovine départementale a tenu à remercier l’ensemble des éleveurs ovins pour l’énorme travail fourni à l’occasion de cette manifestation.

Remerciés également les membres du jury pour la qualité de leur travail (Mrs Faure, nutritionniste animal, Trouillard, éleveur de Mérinos à Istres et  Bourgeois, éleveur – sélectionneur sur la plaine de la Crau).

Enfin un grand remerciement également aux partenaires parmi lesquels le GDS de l’Isère, le groupe Provencia Carrefour Voiron, ainsi que Philippe Vieux, peintre animalier.

Alain Galliot directeur de Carrefour Voiron et Eric Greffe Fonteymont, éleveur abordent l'épineux problème de la commercialisation..
Alain Galliot directeur de Carrefour Voiron, groupe Provencia, et Eric Greffe Fonteymont, éleveur, abordent l'épineux problème de la commercialisation..

Ce concours est une occasion supplémentaire de mettre en avant la filière ovine départementale, caractérisée par une grande diversité de races et de multiples systèmes d’élevage associés : élevage spécialisé ou atelier complémentaire, exploitation située en plaine ou en montagne, avec production d’agneaux de boucherie (commercialisés par les coopératives d’élevage ou en circuits courts) ou vente de jeunes reproducteurs (en France entière et à l’international).

Souffrant parfois d’à priori auprès des jeunes, cette filière reste néanmoins une filière d’avenir, qui ne demande qu’à être découverte à l’occasion de ces rendez-vous professionnels de l’élevage.

Avec plus de 43 000 reproducteurs et près de 200 éleveurs professionnels en Isère, l’élevage ovin reste en effet une production majeure de notre département, qui participe au maintien de l’activité socio-économique de nos territoires ruraux et à l’entretien de nos paysages.

Les enjeux prioritaires de la filière sont axés d’une part sur la compétitivité des exploitations existantes: travailler sur une meilleure maîtrise technique du cheptel -alimentation, reproduction et génétique par exemple – mais également  une maîtrise des coûts de production et une amélioration du revenu des éleveurs.

Travailler d’autre part sur la modernisation des exploitations permettant de limiter la pénibilité du travail, de gagner en efficacité et de favoriser le renouvellement des générations.

Il faut savoir qu’environ 43 % des éleveurs ovins de la région Rhône-Alpes ont plus de 55 ans, et détiennent 55 % du cheptel ovin départemental… autant d’exploitations qui seront à reprendre dans les 10 ans à venir.

La filière travaille également  à l’amélioration de sa compétitivité en aval de la production : elle cherche ainsi à optimiser les circuits de collecte-abattage-distribution et à travailler sur l’offre de produits dont elle dispose : maîtrise de la qualité de ces produits (réflexion autour des Signes officiels de qualité), mais aussi sur leur promotion et leur commercialisation sur le marché français et à l’international.

Actuellement, seul 51 % de la viande ovine consommée en France est issue de la production nationale, la dépendance face aux importations reste relativement forte à ce jour.

ovins 1

Gilbert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page