Étiquetage des viandes fraîches: une traçabilité à imposer plus largement !

Communiqué de la Coordination Rurale.

” Les députés européens s’activent pour rendre obligatoire l’étiquetage de l’origine sur les viandes fraîches. En effet, à l’instar de la viande de bœuf, il est logique que l’origine des viandes de porc, d’ovin, de volaille et même de cheval soient transparentes aux yeux des consommateurs. La Coordination Rurale salue cet effort qui sera bénéfique tant aux consommateurs qu’aux producteurs de viande.

Une avancée encore insuffisante

Avec la multitude de produits proposés dans les rayons, il est aujourd’hui difficile pour un consommateur responsable de faire le bon choix. Ces derniers ont pourtant le droit de savoir que la France importe de grandes quantités de viandes* à bas prix afin de les intégrer dans l’alimentation. Il est d’ailleurs honteux qu’aucune obligation d’information ne soit encore imposée.

Afin d’aller plus loin dans cette démarche de transparence, la CR souhaite que la traçabilité soit aussi indiquée sur les plats préparés à base de viande. Elle propose un nouvel amendement sur l’étiquetage des plats préparés et invite les députés français à montrer l’exemple à leurs confrères européens en l’intégrant dès à présent dans la LAA. La traçabilité est un des fondements de notre économie, veillons à la faire appliquer dans les moindres détails.

Le soutien des consommateurs est indispensable

La CR espère que le lancement du label « viandes de France » va non seulement redonner un élan aux filières françaises mais également inciter les marques à rapprocher les producteurs français des consommateurs.

Nos producteurs peuvent être fiers de produire une viande de qualité, tant sur le plan organoleptique que sanitaire, cependant, il est important de rappeler que les consommateurs jouent un rôle déterminant dans la défense de ces produits d’exception !

* 28 % en bovins, 31 % en volailles, 33 % en porcs, 60 % en ovins et 95 % en équins (source 2013 FranceAgrimer). Une opération de contrôle menée par la CR des Côtes-d’Armor chez des volaillers a d’ailleurs révélé la présence de 90 % de produits importés dans des plats préparés à base de poulet.

Gilbert

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