Communiqué de l’AGPM- FDSEA Midi-Pyrénées-FDSEA31
Des producteurs ont semé, en toute légalité, du maïs OGM MON810. Aujourd’hui, en raison d’une
réglementation ne reposant sur aucun fondement technique et scientifique, ces producteurs ont été
mis en demeure de détruire les parcelles de maïs concernées, voire ont subi une destruction par
l’Etat, avec recours de la force publique.
Les organisations signataires de ce communiqué -l’AGPM, la FRSEA Midi-Pyrénées et la FDSEA 31-
avec le soutien de la FNSEA, d’ORAMA, de l’UFS et de la FNPSMS, entendent :
DENONCER :
une gestion déplorable et condamnable du dossier OGM par les Pouvoirs Publics ;
des motivations d’interdiction du maïs OGM MON810 totalement infondées qui ne
résisteront pas à un nouveau recours devant le Conseil d’Etat ;
l’obscurantisme et les agissements répétés et non sanctionnés des délinquants-faucheurs ;
l’incohérence qui consiste à interdire la production au motif de prétendus risques alors que
les importations de matières premières OGM sont massives ;
DEFENDRE :
une agriculture productive, économique, responsable et respectueuse de l’environnement ;
le progrès technique et les innovations pour contribuer à répondre aux enjeux
démographique et alimentaire ;
le respect du droit et de travail des agriculteurs.
Pour participer au développement de l’agriculture et au redressement économique de ce pays, ce
n’est pas de précautions excessives, injustifiées et doctrinaires dont la France a besoin, mais, comme
l’ont récemment proposé dans une Tribune, Xavier Beulin (Président de la FNSEA) et Louis Gallois
(ancien Commissaire Général à l’Investissement), d’un principe constitutionnel d’innovations afin
d’explorer tous les champs du possible.