Union européenne: programme unique pour la distribution de lait et de fruits dans les écoles

Le Parlement européen s’est exprimé en faveur d’un renforcement du programme de distribution de fruits et de lait dans les écoles.

C’est en 1977 que le programme de distribution de lait dans les écoles a été mis en place ; depuis, il ne cesse d’être renforcé, et vise désormais à encourager la consommation de fruits, de légumes et de produits laitiers chez les jeunes Européens, pour lutter contre l’obésité et promouvoir un régime alimentaire sain et équilibré.

Ce projet vise à encourager la consommation de fruits, de légumes et de produits laitiers chez les enfants européens. Il devrait également réduire les charges administratives.

Marc Tarabella, député démocrate-socialiste belge et responsable de la rédaction du projet, estime qu’il est essentiel de promouvoir un régime sain et équilibré dès le plus jeune âge, ainsi que de renouer les liens entre les enfants et la nourriture, ses origines, ses saveurs et ses textures.

« Ce sont des produits que nous pouvons obtenir localement, sans qu’ils aient dû faire trois fois le tour de la planète avant d’arriver dans nos assiettes », a-t-il expliqué. « Je suis très satisfait que la Commission européenne, et grâce à elle le Parlement européen, soient en faveur de ce rapport important ».

La distribution de lait dans les écoles a été établie dès 1977 et tous les États membres y ont adhéré. Plus de 20 millions d’enfants âgés de 6 à 10 ans en bénéficient chaque année. La distribution de fruits a commencé en 2009 et a déjà convaincu 25 États membres, bénéficiant à près de neuf millions d’enfants.

Les États membres sont libres de participer ou non à ces programmes. Grâce à ce projet commun, ils auront plus de flexibilité pour choisir les produits qu’ils souhaitent distribuer, tout en ayant la capacité de renforcer les aspects éducatifs.

« Les fonds disponibles vont passer de 197 à 250 millions d’euros : non seulement nous allons pouvoir assurer une distribution de fruits et légumes et de lait dans les établissements scolaires, mais aussi financer des mesures de pédagogie afin de favoriser une bonne hygiène de vie, par des actions de sensibilisation à la nutrition pouvant se traduire par des visites d’exploitations agricoles » expliquent Eric Andrieu et Jean-Paul Denanot.
« Autre point très positif du texte voté aujourd’hui, le Parlement européen donne clairement une priorité aux produits originaires de l’Union, et en particulier aux produits locaux et saisonniers, aux produits biologiques, et aux produits issus de circuits courts. Le sujet peut paraître anecdotique, mais nous faisons partie de ceux qui sont convaincus que l’Europe concrète de ces programmes constitue une réponse à la crise » concluent Eric Andrieu et Jean-Paul Denanot.

Gilbert

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