Les effets visibles du réchauffement climatique sur nos forêts
En France, le changement climatique est visible. Les températures ont augmenté de 0,9C° en un siècle, ce qui a naturellement des conséquences sur nos forêts. L’augmentation des températures provoque un allongement de la période de végétation.
Ainsi, les arbres grandissent aussi bien en diamètre qu’en hauteur et ceci particulièrement dans les forêts de montagne. On constate par exemple une augmentation de croissance de l’épicéa dans les Alpes du Nord et en Auvergne, ainsi que celle du sapin blanc des Vosges.
Cependant, le changement climatique ne présente pas que des avantages. Les arbres se retrouvent également confrontés à des attaques parasitaires, à des risques d’incendie et à des risques de tempêtes toujours plus nombreux avec l’accroissement des températures.
Une gestion durable pour atténuer les effets du réchauffement climatique
Toutefois, les arbres ne subissent pas uniquement les conséquences du réchauffement climatique, ils permettent aussi d’en atténuer les effets, grâce aux rôles qu’ils jouent à différents niveaux. En effet, les arbres ont la capacité de capter le CO2 atmosphérique.
Les forêts constituent donc un formidable puits de carbone : un mètre cube de bois stocke une tonne de CO2. Le carbone est ainsi stocké en forêt dans les arbres et dans les sols forestiers. Le bois est également stocké pendant de nombreuses années dans différents matériaux (maison en bois, meubles et objets divers en bois,…). Lorsque l’on utilise le bois dans la construction, à la place de l’aluminium ou de l’acier par exemple, on économise des énergies fossiles qui servent à les fabriquer. Cela diminue en conséquence les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Enfin, le bois présente une autre qualité dans la mesure où celui-ci contribue également au développement des énergies vertes en tant que combustible. La loi sur la transition énergétique et la croissance verte, adoptée le 18 août 2015, prévoit d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le modèle énergétique français d’ici 2030. Une des solutions pour y parvenir est de mobiliser de la biomasse, essentiellement issue des écosystèmes forestiers.
Il est donc important de mobiliser davantage de bois, et principalement du bois d’œuvre, tout en s’inscrivant dans la gestion durable des forêts.