» Assez de paroles, passons aux actes »

Le département de l’Isère a tenu à honorer les médaillés du dernier concours général agricole mais aussi l’ensemble des participants au salon international de l’agriculture.

Cela se passait à l’hôtel du département en présence de Jean Pierre Barbier, président du conseil Départemental, entouré de plusieurs conseillers départementaux,  dont Robert Duranton,  vice président en charge de l’agriculture, Chantal Carlioz du tourisme mais aussi de Jean Claude Darlet, président de la chambre d’agriculture de l’Isère.

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Jean Pierre Barbier a été clair:  » Outre le plaisir que nous avons de partager ce moment convivial, je vous confirme que nous sommes conscients et partageons vos inquiétudes. Il faut arrêter les discours et il faut agir.. chacun reconnait le rôle que vous jouez, chacun reconnait que certaines filières sont en grande difficulté.; il faut qu’ensemble nous trouvions les solutions adaptées pour que vous viviez de votre métier.. L’avenir de notre agriculture passe par le fait que les agriculteurs aient un revenu décent.. »

Et le président du département préciser que le département a lancé des  » actions fortes » . ‘ Le projet de construire un pôle agro-alimentaire est une action phare qui devrait redynamiser notre agriculture, les entreprises agroalimentaires et apporter une valeur ajoutée. »

il a tenu à féliciter chaleureusement l’ensemble des agriculteurs qui ont participé au salon de l’agriculture.  » Les médailles récoltées montrent la qualité de nos produits.; des produits qu’il faut mettre en valeur.. Comment admettre que le St Marcellin qui a obtenu l’IGP fin 2013 voit sa consommation baisser..?

Jean Claude Darlet président de la chambre d’agriculture de l’Isère a tenu à dire  » merci aux participants au salon de Paris, ils ont investi en temps, en argent pour aller montrer le dynamisme, la richesse de notre agriculture. Etre présents à Paris c’est très important, il faudra même voir pour l’être encore plus lors des prochaines éditions. »

Et de rappeler  » que serait notre économie,  notre environnement, notre tourisme..sans agriculture voilà pourquoi je suis inquiet de se qui se trame dans les bureaux: la mise en zone vulnérables des 3/4 de notre département. si cette bombe à retardement éclate, c’est la mort de notre agriculture départemental…!

Pour rappel l’agriculture iséroise c’est 3500 exploitations professionnelles dont 1000 sont en circuits courts..

Gilbert PRECZ

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Gilbert

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