La noix de Grenoble et le cancer…

Ce n’a plus rien à comprendre… Des études sérieuses démontrent que manger une poignée noix de Grenoble par jour est  excellent pour la santé et prévient même des risques de cancer..seins, côlon, prostate..

Très récemment le Professeur Raoul Payan chirurgien gynécologue de Grenoble affirmait que les risques de cancer du seins étaient plus élevés si on habitait proche des noyeraies et de culture de maïs.

Le Professeur Payan ne se basant que sur un questionnaire médical soumit à ses patientes atteintes du cancer du sein.

Il met en cause les pesticides utilisés.

Nous avons voulu en savoir plus auprès de la filière noix de Grenoble en rencontrant Yves Renn président de Coopenoix.

Il a d’entrée confirmer les bienfaits de la consommation de la noix de Grenoble sur la santé, ” de nombreuses études sérieuses le prouvent ” et de préciser: les cerneaux de noix ne contiennent aucun résidu de produit phytosanitaire, de pesticide. Ils sont protégés par le brou et les derniers traitements se font bien en avant de la période de récolte. En effet ils se font fin août et la récolte démarre fin septembre..de plus la quantité épandue est minime et à mettre en relation avec la masse végétative très volumineuse que représentent  les branches, les feuilles et les noix des arbres .

Yves Renn pense que cette étude  n’est rendue publique uniquement pour servir de vecteur médiatique.. ” On a parlé des abeilles et l’utilisation d’insecticides utilisés dans les cultures, les néonicotinoïdes. Leur utilisation est désormais interdite .. Il fallait trouver autre chose!”

Il est d’autant plus surprenant que le professeur Payan associe la culture des noix et celle du maïs..deux cultures très proches en sud Grésivaudan: ” le souci est que les pesticides utilisés en noyeraies n’e sont pas le même que ceux utilisés pour le maïs, “comprenne qui pourra.

Comprendra également qui pourra car chacun sait que le cancer, dont celui du sein ” est muti-factoriel..” et le président de Coopenoix de faire un constat: ” comment peut-on dire que nos zones ou les pesticides ne sont utilisés que quelques jours par an sont plus cancérigène que les zones proches des usines, axes de communication..qui polluent 365 jours par an..”

Yves Renn se pose aussi une question non dénuée de bon sens: ” pourquoi cette étude est parue pendant la période de pleine activité des nuciculteurs, en période d’élection à la chambre d’agriculture ou il y a un droit de réserve..”

Ce genre d’information est bien entendu dommageable ” surtout de nos jours avec les réseaux sociaux et autres”..

La solution: ” que très vite la filière noix de Grenoble prenne connaissance de cette étude, l’analyse et qu’une étude officielle, approfondie faite par des chercheurs, techniciens neutres soit lancée” ..

Yves Renn attend ses conclusions avec une certaine sérénité..

Gilbert

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