Assemblée Générale de Coopenoix

Ambiance morose lors le l’assemblée générale annuelle de la coopérative Coopenoix. Il faut dire que l’orage ou plutôt la tempête qui a frappé le sud Grésivaudan courant juin ne laisse pas place à l’optimisme.. Pour rappel 25 000 noyers par terre, une récolte future qui s’annonce inférieure de près de 50%… Il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir..

Les nuciculteurs rencontrés au siège de coopenoix ont tous été clairs” il faut être réaliste, notre avenir, celui de la filière noix de Grenoble s’annonce morose mais nous resteront debout et nous allons nous battre pour nous en sortir…. Sauf si un nouvel aléa climatique nous mette sur les rotules” nous a résumé l’un d’eux.

Nous avons également ressenti une certaine dignité et surtout une forte solidarité de l’ensemble des acteurs de la filière et même au delà. C’est par exemple le cas du Département. Jean Pierre Barbier son président indiquant que des fonds seront très vite débloqués afin que les nuciculteurs qui ont des abres couchés puissent les dégager au plus vite..replanter.

Yves Renn Président de coopenoix c’est dit satisfait de cette solidarité et attend aussi des aides promises de la Région, de l’Etat..et de préciser:” la prochaine campagne s’annonce difficile et Coopenoix va perdre environ 3000 tonnes d’apports..”

Des apports qui étaient de 6800 tonnes lors de la campagne précédente.

Ce manque de marchandise va bien entendu pénaliser coopenoix qui ne pourra satisfaire l’ensemble de ses clients en grande majorité étrangers.

Les noix américaines, chiliennes qui entrent en masse dès le mois de juin sur le marché, à des prix revus à la baisse  a rendu en 2018 le négoce difficile d’autant plus que la qualité des noix n’était pas au rendez vous. Marché d’autant plus difficile que la consommation de noix stagne, voire baisse..

Yves Renn a été clair: ” dans ce contexte difficile, voire très difficile notre leitmotiv doit être le même: la qualité. en effet seule l’appellation AOP et la qualité qu’elle implique pourront permettre à l’ensemble de la filière de valoriser notre production avec un différentiel de prix légèrement supérieur au reste de la production mondiale”.

Le combat va être difficile, long mais aucun doute la filière noix montrera comme d’habitude son dynamisme, sa solidarité..et ne se couchera pas…

Gilbert PRECZ






Gilbert

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