Dans un communiqué, les Jeunes agriculteurs donnent leur opinion sur les OGM, dans le contexte du projet de loi actuellement en débat à l’Assemblée nationale:
“Les JA sont favorables à déplacer le débat, aujourd’hui exclusif, entre les « pour » et les « contre », pour rechercher une solution de bon sens qui satisfasse aux demandes du marché comme à celles du consommateur-citoyen.
Les JA sont favorables à la poursuite de la recherche dans le domaine des OGM.
Les JA souhaitent que les deux cultures, OGM et non OGM, aient la possibilité de perdurer de concert. Par exemple, une culture bio doit pouvoir se poursuivre sans risque de dissémination.
Les JA souhaitent qu’un cadre soit défini clairement pour toutes les cultures en plein champ, qu’elles soient de la recherche ou commerciales. Ce cadre doit définir aussi bien un périmètre de sécurité que la responsabilité des personnes en cas de dissémination.
Les JA estiment que si un OGM est considéré comme un progrès, tout le monde doit y avoir accès, y compris les pays en voie de développement.
Concernant les mises en cultures des OGM, les JA estiment qu’il faut déterminer au cas par cas ceux qui sont autorisés, selon des critères scientifiques. Certains OGM ont une utilité avérée, d’autres présentent des risques. On peut contrôler la dissémination des uns, mais pas des autres.
Dans l’hypothèse où il n’y aurait pas de production française du tout, cela signifierait que les pouvoirs publics mettraient en œuvre la même exigence de traçabilité sur les produits importés que sur ceux qui pourraient l’être en France.
Une décision sur les OGM doit se prendre au niveau européen”.
