Jean-Jack Queyranne obtient le vote de deux amendements

Dans le débat qui s’est engagé à l’Assemblée Nationale sur les OGM, Jean-Jack Queyranne est intervenu dans la discussion et a obtenu le vote de deux amendements importants sur lesquels la Ministre, Mme Kosciusko-Morizet, s’en était remise à la sagesse de l’Assemblée.

1) Le premier amendement vise à développer la culture des protéines hors OGM pour l’alimentation du bétail

Jean-Jack Queyranne a défendu le principe de favoriser l’autonomie alimentaire des élevages. Comme il l’a rappelé dans l’hémicycle « chaque année, la France importe, pour l’alimentation du bétail, cinq millions de tonnes de tourteaux de soja, dont 4,5 millions de tonnes de soja transgénique ». Jean-Jack Queyranne, qui est également Coordonnateur pour l’ARF du Grenelle de l’Environnement, a proposé de lever les barrières sur la culture des terres consacrées au fourrage et aux oléagineux en Europe afin de « répondre aux attentes des éleveurs qui ne veulent pas être dépendants d’importations de soja transgénique ».

Le gouvernement doit présenter un rapport à l’Assemblée Nationale à l’issue de la Présidence française de l’Union Européenne. Ce rapport concernera les possibilités de relance de la production de protéines végétales alternative aux OGM.

Le président du Conseil régional Rhône-Alpes a insisté sur la dimension écologique de cette proposition ainsi que sa prise en compte dans la révision de la Politique Agricole Commune lors de la Présidence française.

Cet amendement fait écho au plan défini par la Région Rhône-Alpes en faveur d’une relance de la production de protéines végétales qui sera mis en application prochainement. Pionnière dans ce domaine, la Région Rhône-Alpes apportera son soutien en 2008 à la mise en œuvre d’un diagnostic individuel d’exploitation pour aider les agriculteurs à définir un projet favorisant l’autonomie alimentaire.

2) Le second amendement vise à encadrer fortement la procédure d’autorisation des OGM afin de préserver les zones d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), les Parcs Naturels Régionaux (PNR), ainsi que l’agriculture biologique
Le texte issu du Sénat prévoyait que l’autorisation éventuelle de mise en culture des OGM en plein champ ne devait se conformer qu’au respect de la santé et de l’environnement. L’amendement qui a été adopté vise « à protéger les structures agricoles, les filières non OGM et d’agriculture biologique et les écosystèmes locaux ».

Jean-Jack Queyranne a déclaré :

« Nous pensons qu’il faut protéger les espaces et les filières. Que deviendront nos AOC, nos labels, nos Parcs Naturels Régionaux si les OGM s’y disséminent ? Il ne faut pas condamner ce qui fait la qualité et la diversité de l’agriculture française. Comment pourrons-nous aller devant l’UNESCO plaider pour que la gastronomie française soit reconnue patrimoine de l’humanité ?»

Le vote de cet amendement a provoqué un vif débat au sein du Groupe UMP, où certains de ses députés attachés aux terroirs, aux produits de qualité et aux filières AOC, ont rallié la position de l’amendement défendu par Jean-Jack Queyranne. C’est une bonne nouvelle pour la Région Rhône-Alpes, première région bio de France, qui accueille le plus grand nombre d’AOC : 56.

Gilbert

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