FCO: le ministre fait le point

Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, a réuni le 17 avril le comité de suivi national sur la fièvre catarrhale ovine. Il a rappelé que le nouveau cadre juridique communautaire permettait les accords bilatéraux et que des négociations se poursuivaient avec l’Italie au niveau politique le plus élevé et entre les services pour obtenir un accord sur la circulation des animaux de zones réglementées françaises vers l’Italie, améliorant les quatre points suivants:
– Raccourcissement du délai entre la vaccination et le départ vers l’Italie ;
– Echanges des animaux de moins de trois mois sans test préalable moyennant une procédure canalisée
– Echanges d’animaux naturellement immunisés sans réalisation d’un second test 7 jours avant le départ
– Conditions d’échanges des animaux entre zones réglementées française et italienne

Adaptation de la stratégie vaccinale

Compte tenu de l’évolution sanitaire, des évolutions réglementaires communautaires et de la demande des professionnels, Michel Barnier a décidé d’adapter la stratégie vaccinale :

– la vaccination contre le sérotype 8 est rendue obligatoire pour les bovins et les ovins destinés aux échanges. Les préfets devront réunir les commissions bipartites avant la fin de la semaine prochaine ;
– le foyer sérotype 1 déclaré dans la Gironde conduit à revoir les échéanciers des livraisons des doses dans plusieurs départements

Le ministre a confirmé que pour la prochaine campagne, la vaccination serait rendue obligatoire lorsque le vaccin sera produit en quantité suffisante. Il a enfin confirmé que les mécanismes financiers de remboursement du co-financement communautaire de la vaccination étaient en place et que les remboursements seraient effectués aux vétérinaires dans un délai maximum de 45 jours.

Aide financière
Michel Barnier a par ailleurs précisé la répartition de l’aide de 6 millions annoncées par le premier ministre la semaine dernière pour la filière bovine :

– une aide de 1,5 million servira à financer un plan d’engraissement visant à diminuer le stock de broutards trop lourds pour le marché italien
– une aide de 4,5 millions d’euros apportera un soutien au maintien des animaux dans les exploitations jusqu’à 60 euros pour les broutards et 30 euros pour les veaux.

Le ministre a enfin confirmé qu’il saisissait à nouveau la Commissaire européenne à l’agriculture, pour lui demander la sortie du système d’aides nationales « de minimis » compte tenu des difficultés économiques importantes rencontrées par les éleveurs.

Gilbert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page